Activity: Checking-In
Remember Ali and Sarah? Help Sarah use Golden Rule #1 Say What You See to check in with Ali.
Hey, sorry I missed your call. So much homework 😫
What’s with you lately? Are you avoiding me?
This might make Ali defensive.
You stuck to the facts and opened up the conversation.
L’histoire de Ernithe et Fama
Regarde cette vidéo d’Ernithe et de Fama. Tu verras comment elles ont travaillé ensemble pour trouver des ressources adéquates en santé mentale.
Fama : Bonjour, moi, c’est Fama.
Ernithe : Moi, c’est Ernithe, et on est les cofondatrices de My Mental Health Matters.
Fama : Oui. On s’est connu au secondaire. Moi, je jouais au basketball et son frère me coachait. Puis à travers différentes activités, on a entretenu une relation depuis, puis nous voilà aujourd’hui.
Mon début de parcours pour l’aide psychologique, ç’a commencé au cégep.
Ernithe : Au début de l’université, on étudiait toujours ensemble, à la bibliothèque de Concordia.
Fama : Même si je vais pas à Concordia.
On s’est soutenu à travers ces moments difficiles universitaire.
Ernithe : Exactement.
Exactement. Mon cheminement, en fait, pour trouver un thérapeute. Ç’a débuté au début de l’université. Donc, pour gérer mon stress principalement relié à l’école.
Fama : La liste de thérapeutes de couleur, on a trouvé ça sur Internet, puis on a réalisé que c’était quelque chose de pertinent, parce que je me sens mieux lorsque je parle de mes problèmes parce que je me sens comprise. La personne, j’ai pas besoin de lui expliquer pourquoi la discrimination que je vis au travail reliée à mes cheveux, par exemple…
Ernithe : Mm-hm.
Fama : …c’est quelque chose qui me blesse et que j’ai besoin d’aide.
Ernithe : Dans sa méthode à elle, elle prend vraiment le temps de…de prendre en considération, pardon, mon contexte culturel, donc de savoir d’où je viens, qu’est-ce que j’aime, puis de vraiment d’y aller, comme, point par point dans toutes les sphères de ma vie et tout.
Fama : De prendre en considération la condition migratoire, le contexte social, culturel, …
Ernithe : Oui.
Fama : …le contexte racial aussi. Ça, c’est un gros enjeu. Puis une des raisons pourquoi Ernithe et moi on a fondé My Mental Health Matters, c’était justement pour apporter cette éducation aux gens, …
Ernithe : Oui.
Fama : …aux jeunes qui vivaient certains problèmes en santé mentale, mais qu’ils étaient pas capables de mettre des mots dessus.
Ce qui fait que je suis à l’aise avec Ernithe quand ça va pas bien, c’est le fait que je sens que je suis pas jugée. Comme, on va toujours rire. On rit tout le temps, comme <rire>.
Ernithe : <rire>
Fama: Puis… c’est notre mécanisme d’adaptation, on va dire, pour faire face aux défis de la vie.
On est là pour être là, l’une et l’autre et…
Ernithe : Exactement, oui.
Text content.
According to Be There, how should you create a safe environment for someone struggling with their mental health?
A classmate is feeling so anxious about an upcoming exam that they’re nauseous and have barely eaten all week. This change is…
Ali joined the science club
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Vidéos facultatives
Katherine : Allô, je m’appelle Katherine et j’vous présente mon amie.
Julie : Julie. Allô.
Katherine : On s’est connue pendant nos études en psychologie, v’là quatre ans…
Julie : Quatre ans.
Katherine : Peut-être. C’est bon on s’entend sur le chiffre.
Julie : Ouais, quatre ans, ouais.
Katherine : Puis c’est pas mal ça. Donc je dealais avec beaucoup de choses : retour aux études quand je trouvais que j’étais censée avoir terminé cette période-là de ma vie, puis c’était quand même un gros pas que de mettre de l’argent encore dans des études et c’est ça. Dans ma vie personnelle, y’avait beaucoup de mouvement donc tout ça mis ensemble, c’était beaucoup de stress.
Julie : Ouais, j’me rappelle. J’trouvais que ta première session tu voulais vraiment mettre beaucoup d’efforts.
Katherine : Ouais.
Julie : Mais je sentais aussi que t’avais besoin de soutien là-dedans. Fait que j’étais là pour toi, pour t’écouter, mais à un moment donné j’me disais : j’pense t’es quelqu’un qui aime ça les choses… un plan détaillé de ce j’peux faire, ça fait que j’ai dit : « Tu peux aller voir les ressources à l’université », puis j’pense c’est ça, t’es allée voir les ressources.
Katherine : J’avais été m’informer, puis ça me convenait pas parce que c’était comme trois séances gratuites, mais ça me tentait pas de re-raconter mon histoire juste pour trois fois, puis ensuite qu’on me redirige.
Julie : Les jeunes surtout, y savent pas nécessairement c’est quoi les ressources qui sont là. Si c’est comme une psychologue à l’école ou sinon, des fois, y’ont pas nécessairement d’argent pour se dire : j’veux mettre mon argent quelque part d’autre. Souvent, on sait même pas c’est quoi les services qui sont offerts pour nous.
Katherine : J’me souviens que j’avais été voir une psychologue à l’apprentissage quand j’avais eu mon diagnostic de TDA, puis c’était pas une intervenante avec qui je m’entendais. J’trouvais pas que ça m’aidait, puis je t’en avais parlé, puis tu m’avais pas mis la responsabilité de force toi, ou c’est pour ton bien, ou quoi que ce soit. Tu m’avais vraiment laissé la place de… ça se peut que ça soit pas pour toi, puis t’avais regardé les options avec moi. Donc c’était… elle m’accompagnait vraiment dans mes réflexions. La réalité c’est que c’est rare que tu tombes la première fois avec une intervenante que tu t’entends super bien. Ça l’arrive que des fois, ça clique pas.
Julie : J’étais OK, mais quelle autre ressource qu’on peut voir ? Est-ce que t’as besoin d’un psychologue ou ça peut-tu être un médecin, quelque chose d’autre ? Donc je me rappelle qui avait ça aussi.
Katherine : Ouais, c’est ça. Ça fait que tu m’accompagnais vraiment là-dedans, puis c’est elle qui arrive avec juste me glisser l’idée : est-ce que tu penses que ça te ferait du bien ? Puis j’pense que ça se construit vraiment dans les petits gestes parce que y’ avait pas de barrière de parler de santé mentale entre nous. Y’avait un ton très normalisant. Je me souviens de faire : « Est-ce que tu voudrais aller revoir ta psy » comme si elle me disait… je sais pas moi, tu veux aller manger une crème glacée ?
Julie : Ouais, donc j’pense, le conseil que j’aurais c’est que faut garder en tête que cette conversation est difficile. Ça se peut que ça soit inconfortable, mais au moins on va initier la conversation, puis si jamais ça va pas dans la direction qu’on veut, on peut dire à la personne à la fin : « Écoute, y’ a par exemple telle ou telle ressource que tu peux aller voir ». Donc vraiment juste lui mettre l’idée dans la tête d’aller voir de l’aide professionnelle.
Traumavertissement : mentionne la dépression et une tentative de suicide
Traumavertissement : mentionne la dépression et une tentative de suicide
Amandine : Moi je m’appelle Amandine. J’ai 24 ans. J’suis Française fraîchement importée de France, puis Neil…
Neil : Je m’appelle Neil. J’ai 28 ans. Ça fait 6 ans que je vis au Canada. J’ai rencontré Amandine en novembre dernier.
Amandine : Moi j’étais fermée dans mon idée, enfermée dans ma boîte de dépression. Il faisait noir et je voyais pas du tout comment m’en sortir et toi tu m’as ouvert des idées que peut-être j’aurais pas fait émerger de moi-même, puis c’était vraiment… t’as émis des nouvelles idées et j’pense que si tu m’avais pas poussée à aller voir un médecin, j’y serais pas allée en fait. Quand le docteur m’a diagnostiqué une dépression, il m’a juste donné des médicaments en fait et il m’a dit : « Faut que t’ailles consulter un psy ». Mais j’vais consulter un psy, mais je fais comment le psy, moi j’dois payer pour ça, j’ai pas d’argent. À quelles ressources j’vais ? Est-ce qu’il y a des gens à qui j’peux parler gratuitement ? Est-ce qui a des groupes d’entraide ? J’ai aucune ressource. Quand j’ai fait ma tentative de suicide, j’ai eu quelqu’un au téléphone parce… avant en fait, j’ai eu quelqu’un avant, mais j’avais l’impression… la personne faisait son possible pour m’aider, pour m’écouter. Neil était pas là à ce moment-là et je voulais pas le texter sur ce qui se passait parce que je voulais juste qu’une soirée il pense pas à tous les problèmes qu’on avait et qu’il lâche prise, et qu’il s’amuse avec son meilleur ami et qu’il passe une bonne soirée. Neil est arrivé parce qu’il avait pas eu de réponse de toute la soirée. Il m’avait appelé et je répondais pas. Il m’avait texté, j’y répondais pas. J’étais juste dans un autre monde en fait.
Neil : C’est après ce soir-là où je l’ai vraiment poussée à aller voir un professionnel en fait. Quelqu’un qui a déjà dealé avec ce genre de situation ou qui sait quoi faire dans ces cas-là. Autour de moi, j’ai des amis dans le milieu de la psychologie donc… Qui ont pas forcément dealé avec des cas de dépression avant, mais ça peut être d’autres choses. Ils ont toujours une idée, donc j’ai posé des questions autour de moi et finalement le conseil qu’on m’a donné, venant d’un ami qui est avec… dont sa femme est psychologue. Tout ce que j’ai fait, c’est d’aider à trouver… juste consulter un médecin, avoir un avis extérieur et puis être dirigé vers les bonnes personnes en fait.
Amandine : Aussi, une chose qui m’a vraiment aidée, c’est qu’il m’a accepté comme j’étais. Si j’étais en boule dans le noir, dans mon lit, il l’acceptait. Puis il essayait de m’aider, de m’en faire sortir. Mais tu m’as beaucoup accepté telle que j’étais et tu me faisais pas sentir coupable en fait. J’me sentais pas coupable d’être malade ou coupable de pourrir ta vie en fait.
Neil : À mon niveau et souvent au niveau des proches, y’a pas grand-chose que tu peux faire pour aider la personne, à part être là, et tu peux pas la forcer à sortir si elle veut pas sortir. Tu peux pas la forcer à voir des amis si elle a envie de voir personne. Tu peux pas la forcer à faire une activité si elle est pas capable de se lever de son lit en fait. Tu peux juste continuer à proposer, laisser la porte ouverte et puis être là le plus possible.
Amandine : À l’instant que t’es… elle est pas capable de laisser quelqu’un rentrer dans sa vie et… lui demande pas la permission, lui demande vraiment pas. Tu viens, tu rentres dans sa vie, puis tu prends les choses en main et that’s it. Et je pense que c’est ça que t’as fait. C’est que t’étais là, mais la manière dont t’étais là en fait, c’était tout doux. T’étais pas hyper insistant en fait.
Neil : Pour la personne qui soutient quelqu’un, ne pas essayer de la pousser à faire des choses qu’elle a pas envie, mais la soutenir globalement dans ses journées. L’aider à essayer de lui donner envie d’aller chercher des conseils professionnels et idéalement aussi un suivi, en plus des médicaments… le suivi avec quelqu’un qui est capable de parler psychologie.
Une amie vit beaucoup d’anxiété et elle passe une très mauvaise journée à l’école.
Elle est vraiment très stressée et épuisée à la fin de la journée, et tu t’inquiètes pour elle. Elle est obsédée par un examen important qui aura lieu demain. Tu sais aussi que les déplacements en transport en commun sont une grande source de stress pour elle.

Ta jeune sœur vit une rupture douloureuse
Elle mange très peu et n’a pas quitté sa chambre de la fin de semaine. Elle a reçu un diagnostic de dépression il y a six mois, et les médicaments semblent l’aider, quand elle se souvient de les prendre.

Un de tes proches amis t’a confié récemment qu’il songeait à voir un thérapeute
Quand tu l’interroges sur le sujet quelques jours plus tard, il affirme avoir un rendez-vous la semaine prochaine, ce qui lui cause beaucoup de nervosité. Il ajoute être très occupé et envisager d’annuler la séance.

Bien joué, merci d’avoir répondu!
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Reviens en arrière et termine la leçon précédente, s’il te plaît.