L’histoire de Ernithe et Fama

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Activity: Checking-In

Remember Ali and Sarah? Help Sarah use Golden Rule #1 Say What You See to check in with Ali.

Hey, sorry I missed your call. So much homework 😫

How should Sarah respond?

What’s with you lately? Are you avoiding me?

Not quite.

This might make Ali defensive.

Good choice!

You stuck to the facts and opened up the conversation.

Let's continue on!

L’histoire de Ernithe et Fama

Regarde cette vidéo d’Ernithe et de Fama. Tu verras comment elles ont travaillé ensemble pour trouver des ressources adéquates en santé mentale.

Bienvenue au certificat Être là!

Félicitations! Tu as franchi le premier pas d’une démarche qui t’amènera à mieux soutenir tes proches et tes pairs.

Voici ce que tu apprendras tout au long de cette formation :

  • Les signes avant-coureurs qui indiquent qu’une personne pourrait avoir des difficultés de santé mentale;
  • Les 5 règles d’or d’Être là, un cadre pratique pour soutenir une personne en difficulté;
  • des conseils sur l’autosoin, parce que ta santé mentale est tout aussi importante que celle des autres.

Voici ce que tu devras faire :

  • Découvrir chacune des règles d’or dans de courts tutoriels.
  • Écouter les témoignages de personnes qui ont été là pour leurs ami.e.s et leurs proches.
  • Tester tes connaissances grâce à des jeux-questionnaires interactifs.
  • T’exercer à appliquer les règles d’or dans des situations de la vie réelle.

À quoi s'attendre:

Quand tu auras terminé les six leçons, tu recevras la fabuleuse attestation du certificat Être là! Tout au long de la formation, tu remporteras des badges et tu recevras des encouragements de la part d’autres apprenant.e.s du monde entier. Il te faudra environ deux heures pour terminer le certificat Être là. Si tu dois prendre une pause, nous sauvegarderons automatiquement ta progression pour que tu puisses reprendre là où tu étais rendu.e.

Plus que quelques minutes avant le début de la formation… Mais juste avant, nous avons quelques questions pour toi.

« C’est trop cher. Je ne peux pas me le permettre. »

  • Consulter les polices d’assurance de l’école ou du travail de la personne pour voir ce qui est couvert.
  • Faire un budget mensuel avec la personne ou lui proposer un modèle à remplir.
  • Recherche des programmes communautaires ou d’autres options gratuites.

« C’est trop loin. Il n’y a rien près de chez moi. »

  • Rechercher les possibilités de thérapie en ligne ou de lignes d’écoute.
  • Pour les élèves du secondaire : Interroger votre conseiller.ère d’orientation sur le soutien offert localement.
  • Pour les étudiant.e.s du niveau collégial ou universitaire : visiter les services aux étudiant.e.s du campus pour connaître les services offerts.

« Je suis trop occupé.e. Je n’ai pas le temps. »

  • Lui suggérer de faire une liste de tout ce que la personne a à faire, puis l’aider à établir des priorités entre ce qui doit être fait et ce qui peut attendre.
  • L’aider à établir un horaire hebdomadaire, en réservant du temps pour les engagements majeurs et les priorités absolues.
  • Lui demander comment tu peux l’aider à faire avancer les choses.
  • L’encourager à trouver un.e thérapeute flexible sur les horaires de rendez-vous.

« Je n’ai pas de voiture. Je ne peux pas y aller. »

  • Réfléchir à d’autres options, comme le vélo ou le transport en commun. Il est aussi possible de demander à un.e ami.e de l’amener.
  • Peut-être que le.la professionnel.le qu’il.elle consulte offre la possibilité de faire des rencontres virtuelles ou téléphoniques.

« C’est gênant. Je ne veux pas que les gens sachent que je consulte. »

  • Les professionnel.le.s de la santé mentale ont des engagements de confidentialité à respecter. Faire des recherches ou contacter un.e fournisseur.se pour le lui demander.
  • Si la personne choisit de consulter un.e thérapeute, il.elle peut préciser la manière dont il.elle veut être joint.e pour des raisons de confidentialité.
  • Envisager d’appeler ou d’envoyer un texto à une ligne d’écoute anonyme.

« Je ne peux pas faire de thérapie en ligne. Je n’ai pas d’intimité à la maison. »

  • Aller faire une promenade et suivre une thérapie par téléphone plutôt que par Internet.
  • Explorer les possibilités de réserver un espace privé à l’école, chez un.e ami.e ou même dans un centre communautaire local.

Il est l’heure de faire une petite pause et de reposer notre cerveau avec ce petit jeu-questionnaire amusant. Le but est d’avoir du plaisir, mais les questions peuvent aussi t’aider à réfléchir aux points forts que tu as déjà et à ceux que tu peux améliorer lorsqu’il s’agit d’écouter les autres. Ça sonne bien pour toi? (Tu saisis? Ça sonne..? 😉)

Mes ami.e.s diraient que je suis…

Est-ce que ça t’arrive d’interrompre quelqu’un quand il.elle parle? Sois honnête.

Voici à quoi je ressemble quand quelqu’un s’ouvre à moi et me parle de choses difficiles.

Champion.ne de la validation

Tu aimes que les autres se sentent vu.e.s et tu tires une grande fierté de ton talent. Tu as un don pour repérer quelqu’un qui ne va pas bien, mais n’oublie pas que pour devenir un.e champion, il faut de la pratique et du travail. Pour continuer à perfectionner tes capacités d’écoute, n’oublie pas de poser des questions ouvertes, de valider ce que l’autre ressent et de ne pas l’interrompre.

Hocheux.se de tête

Durant une conversation délicate, tu es capable de valider les sentiments d’une personne et de ne pas l’interrompre. Tu hoches souvent la tête pour montrer que tu écoutes. Mais si ton cou a besoin d’une pause, tu peux essayer d’offrir à l’autre un câlin ou une épaule pour pleurer. N’oublie pas de poser des questions ouvertes pour aider l’autre à s’ouvrir et établis un contact visuel pour montrer que tu l’écoutes.

Colleux.se

Les gros câlins enveloppants sont ta spécialité. Quand un.e ami.e a besoin d’un câlin, il.elle se tourne vers toi. Pour être encore plus à l’écoute, n’oublie pas de valider ce que l’autre ressent, de poser des questions ouvertes et d’établir un contact visuel pour montrer que tu l’écoutes. Ça aussi, ça réconforte les gens!

Pro du contact visuel

Tu es tellement doué.e pour établir un contact visuel que tu n’as probablement jamais perdu un duel de regards! Mais ne te limite pas à cette seule compétence; diversifie-toi un peu! Essaie de poser des questions ouvertes et de hocher la tête pour montrer à l’autre que tu l’écoutes. Ta posture est également importante; décroise les bras et détends-toi.

Juste quelques petites questions avant de commencer.

Nous sommes vraiment content.e.s que tu sois là ! Avant de commencer, on aimerait en savoir un peu plus sur toi. Ça nous aide à mieux te connaître et à mieux adapter la formation aux personnes et communautés qui l’utilisent en quête de soutien. Tes réponses resteront bien sûr 100 % confidentielles et ne seront accessibles qu’à l’équipe de Jack.org.

Pour en savoir plus, clique ici ou écris-nous à bethere@jack.org.

Quel nom doit apparaître sur ton attestation?

Vous avez été orienté vers cette page par une école ou une organisation ?

Quelle est ta date de naissance ?

Si vous avez 13 ans ou moins, nous vous recommandons fortement de remplir le Certificat Être là sous la supervision d'un adulte.

À quel genre t’identifies-tu le plus?

Es-tu une personne trans?

Dans quel pays vis-tu?

À quels groupes ethniques ou raciaux t'identifies-tu?

Vous identifiez-vous comme… (cochez toutes les réponses pertinentes)

Maintenant, prends une minute et réfléchis à un moment où un.e ami.e a eu besoin de ton soutien. Dans quelle mesure es-tu d’accord avec les énoncés qui suivent?

(Sois honnête. Tes réponses resteront confidentielles.)

Je suis capable de reconnaître une personne qui a des difficultés de santé mentale.

               Je suis capable d’entamer une conversation avec une personne à propos de sa santé mentale, sans la juger.

Je peux créer un climat de confiance pour aider quelqu’un à se confier sur ce qui le.la préoccupe.

               Je suis capable de trouver des moyens pratiques pour soutenir une personne qui a des difficultés de santé mentale.

               Je suis capable d’établir et de maintenir des limites saines tout en soutenant une personne qui a des difficultés de santé mentale.

Je peux trouver des ressources appropriées en matière de santé mentale pour un.e ami.e.

Je peux aider un.e ami.e à accéder aux ressources appropriées en matière de santé mentale.

Je serais à l’aise de soutenir un.e ami.e qui a des difficultés de santé mentale.

Je me sentirais à l’aise de demander de l’aide si j’avais des difficultés de santé mentale.

Si je vois qu'un.e ami.e ou un.e proche semble traverser une période difficile mentalement, j'essaierais d'engager la discussion avec lui.elle pour en parler.

Pourquoi veux-tu obtenir le certificat Être là? Coche tout ce qui s’applique :

Parfait! C’est parti. Que l’apprentissage commence!

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BRAVO!

Tu as terminé le certificat Être là. Merci de t’informer et de contribuer à créer un monde où nous pouvons tous.toutes mieux nous soutenir les un.e.s les autres.

Permets-nous de te poser quelques petites questions avant de te remettre ton attestation.

               Je suis capable … de reconnaître une personne qui a des difficultés de santé mentale.

Je suis capable … d’entamer une conversation avec une personne à propos de sa santé mentale, sans la juger.

Je peux créer un climat de confiance pour aider quelqu’un à se confier sur ce qui le.la préoccupe.

Je suis capable de trouver des moyens pratiques pour soutenir une personne qui a des difficultés de santé mentale.

               Je suis capable d’établir et de maintenir des limites saines tout en soutenant une personne qui a des difficultés de santé mentale.

Je peux trouver des ressources appropriées en matière de santé mentale pour un.e ami.e.

Je peux aider un.e ami.e à accéder aux ressources appropriées en matière de santé mentale.

Je serais à l’aise de soutenir un.e ami.e qui a des difficultés de santé mentale.

               Je me sentirais à l’aise de demander de l’aide si j’avais des difficultés de santé mentale.

Si je vois qu'un.e ami.e ou un.e proche semble traverser une période difficile mentalement, je me sens capable d'ouvrir la discussion et d'en parler avec lui.elle.

Nous aimerions connaître ton avis sur le certificat Être là.

Indique dans quelle mesure tu es d’accord avec les énoncés ci-dessous.

Le certificat Être là a amélioré ma capacité à reconnaître les signes de difficultés de santé mentale chez une personne.

Après avoir suivi le certificat Être là, je me sens mieux outillé.e pour soutenir en toute sécurité une personne qui a des difficultés de santé mentale.

Après avoir terminé le certificat Être là, je me sens mieux outillé.e pour prendre soin de ma propre santé mentale.

Dans quelle mesure es-tu satisfait.e de ton expérience du certificat Être là?

Changerais-tu quelque chose au certificat Être là?

Prends une minute pour envoyer des mots d’encouragement à une autre personne qui fait son certificat Être là en ce moment.

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Écouter la piste audio

Ernithe et Fama: Je me sens comprise

Lire la transcription

Fama : Bonjour, moi, c’est Fama.

Ernithe : Moi, c’est Ernithe, et on est les cofondatrices de My Mental Health Matters.

Fama : Oui. On s’est connu au secondaire. Moi, je jouais au basketball et son frère me coachait. Puis à travers différentes activités, on a entretenu une relation depuis, puis nous voilà aujourd’hui.

Mon début de parcours pour l’aide psychologique, ç’a commencé au cégep.

Ernithe : Au début de l’université, on étudiait toujours ensemble, à la bibliothèque de Concordia.

Fama : Même si je vais pas à Concordia.

On s’est soutenu à travers ces moments difficiles universitaire.

Ernithe : Exactement.

Exactement. Mon cheminement, en fait, pour trouver un thérapeute. Ç’a débuté au début de l’université. Donc, pour gérer mon stress principalement relié à l’école.

Fama : La liste de thérapeutes de couleur, on a trouvé ça sur Internet, puis on a réalisé que c’était quelque chose de pertinent, parce que je me sens mieux lorsque je parle de mes problèmes parce que je me sens comprise. La personne, j’ai pas besoin de lui expliquer pourquoi la discrimination que je vis au travail reliée à mes cheveux, par exemple…

Ernithe : Mm-hm.

Fama : …c’est quelque chose qui me blesse et que j’ai besoin d’aide.

Ernithe : Dans sa méthode à elle, elle prend vraiment le temps de…de prendre en considération, pardon, mon contexte culturel, donc de savoir d’où je viens, qu’est-ce que j’aime, puis de vraiment d’y aller, comme, point par point dans toutes les sphères de ma vie et tout.

Fama : De prendre en considération la condition migratoire, le contexte social, culturel, …

Ernithe : Oui.

Fama : …le contexte racial aussi. Ça, c’est un gros enjeu. Puis une des raisons pourquoi Ernithe et moi on a fondé My Mental Health Matters, c’était justement pour apporter cette éducation aux gens, …

Ernithe : Oui.

Fama : …aux jeunes qui vivaient certains problèmes en santé mentale, mais qu’ils étaient pas capables de mettre des mots dessus.

Ce qui fait que je suis à l’aise avec Ernithe quand ça va pas bien, c’est le fait que je sens que je suis pas jugée. Comme, on va toujours rire. On rit tout le temps, comme <rire>.

Ernithe : <rire>

Fama: Puis… c’est notre mécanisme d’adaptation, on va dire, pour faire face aux défis de la vie.

On est là pour être là, l’une et l’autre et…

Ernithe : Exactement, oui.

Text content.

According to Be There, how should you create a safe environment for someone struggling with their mental health?

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A classmate is feeling so anxious about an upcoming exam that they’re nauseous and have barely eaten all week. This change is…

Presque, mais ta réponse n’est pas tout à fait complète.

Bon travail.

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Ali joined the science club

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Fill in the blanks:

🎶 "We're talking 'bout !" 🎵

Almost, but your answer isn't quite complete

C’est exact!

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Vidéos facultatives

Écouter la piste audio

Julie et Katherine : Je l’ai encouragée à aller chercher l’aide nécessaire

Lire la transcription

Katherine : Allô, je m’appelle Katherine et j’vous présente mon amie.

Julie : Julie. Allô.

Katherine : On s’est connue pendant nos études en psychologie, v’là quatre ans…

Julie : Quatre ans.

Katherine : Peut-être. C’est bon on s’entend sur le chiffre.

Julie : Ouais, quatre ans, ouais.

Katherine : Puis c’est pas mal ça. Donc je dealais avec beaucoup de choses : retour aux études quand je trouvais que j’étais censée avoir terminé cette période-là de ma vie, puis c’était quand même un gros pas que de mettre de l’argent encore dans des études et c’est ça. Dans ma vie personnelle, y’avait beaucoup de mouvement donc tout ça mis ensemble, c’était beaucoup de stress.

Julie : Ouais, j’me rappelle. J’trouvais que ta première session tu voulais vraiment mettre beaucoup d’efforts.

Katherine : Ouais.

Julie : Mais je sentais aussi que t’avais besoin de soutien là-dedans. Fait que j’étais là pour toi, pour t’écouter, mais à un moment donné j’me disais : j’pense t’es quelqu’un qui aime ça les choses… un plan détaillé de ce j’peux faire, ça fait que j’ai dit : « Tu peux aller voir les ressources à l’université », puis j’pense c’est ça, t’es allée voir les ressources.

Katherine : J’avais été m’informer, puis ça me convenait pas parce que c’était comme trois séances gratuites, mais ça me tentait pas de re-raconter mon histoire juste pour trois fois, puis ensuite qu’on me redirige.

Julie : Les jeunes surtout, y savent pas nécessairement c’est quoi les ressources qui sont là. Si c’est comme une psychologue à l’école ou sinon, des fois, y’ont pas nécessairement d’argent pour se dire : j’veux mettre mon argent quelque part d’autre. Souvent, on sait même pas c’est quoi les services qui sont offerts pour nous.

Katherine : J’me souviens que j’avais été voir une psychologue à l’apprentissage quand j’avais eu mon diagnostic de TDA, puis c’était pas une intervenante avec qui  je m’entendais. J’trouvais pas que ça m’aidait, puis je t’en avais parlé, puis tu m’avais pas mis la responsabilité de force toi, ou c’est pour ton bien, ou quoi que ce soit. Tu m’avais vraiment laissé la place de… ça se peut que ça soit pas pour toi, puis t’avais regardé les options avec moi. Donc c’était… elle m’accompagnait vraiment dans mes réflexions. La réalité c’est que c’est rare que tu tombes la première fois avec une intervenante que tu t’entends super bien. Ça l’arrive que des fois, ça clique pas.

Julie : J’étais OK, mais quelle autre ressource qu’on peut voir ? Est-ce que t’as besoin d’un psychologue ou ça peut-tu être un médecin, quelque chose d’autre ? Donc je me rappelle qui avait ça aussi.

Katherine : Ouais, c’est ça. Ça fait que tu m’accompagnais vraiment là-dedans, puis c’est elle qui arrive avec juste me glisser l’idée : est-ce que tu penses que ça te ferait du bien ? Puis j’pense que ça se construit vraiment dans les petits gestes parce que y’ avait pas de barrière de parler de santé mentale entre nous. Y’avait un ton très normalisant. Je me souviens de faire : « Est-ce que tu voudrais aller revoir ta psy » comme si elle me disait… je sais pas moi, tu veux aller manger une crème glacée ?

Julie : Ouais, donc j’pense, le conseil que j’aurais c’est que faut garder en tête que cette conversation est difficile. Ça se peut que ça soit inconfortable, mais au moins on va initier la conversation, puis si jamais ça va pas dans la direction qu’on veut, on peut dire à la personne à la fin : « Écoute, y’ a par exemple telle ou telle ressource que tu peux aller voir ». Donc vraiment juste lui mettre l’idée dans la tête d’aller voir de l’aide professionnelle.

Traumavertissement : mentionne la dépression et une tentative de suicide

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Amandine et Neil : J’ai été proactif, tout en essayant de préserver son autonomie, son estime personnelle et sa liberté

Lire la transcription

Traumavertissement : mentionne la dépression et une tentative de suicide

Amandine : Moi je m’appelle Amandine. J’ai 24 ans. J’suis Française fraîchement importée de France, puis Neil…

Neil : Je m’appelle Neil. J’ai 28 ans. Ça fait 6 ans que je vis au Canada. J’ai rencontré Amandine en novembre dernier.

Amandine : Moi j’étais fermée dans mon idée, enfermée dans ma boîte de dépression. Il faisait noir et je voyais pas du tout comment m’en sortir et toi tu m’as ouvert des idées que peut-être j’aurais pas fait émerger de moi-même, puis c’était vraiment… t’as émis des nouvelles idées et j’pense que si tu m’avais pas poussée à aller voir un médecin, j’y serais pas allée en fait. Quand le docteur m’a diagnostiqué une dépression, il m’a juste donné des médicaments en fait et il m’a dit : « Faut que t’ailles consulter un psy ». Mais j’vais consulter un psy, mais je fais comment le psy, moi j’dois payer pour ça, j’ai pas d’argent. À quelles ressources j’vais ? Est-ce qu’il y a des gens à qui j’peux parler gratuitement ? Est-ce qui a des groupes d’entraide ? J’ai aucune ressource. Quand j’ai fait ma tentative de suicide, j’ai eu quelqu’un au téléphone parce… avant en fait, j’ai eu quelqu’un avant, mais j’avais l’impression… la personne faisait son possible pour m’aider, pour m’écouter. Neil était pas là à ce moment-là et je voulais pas le texter sur ce qui se passait parce que je voulais juste qu’une soirée il pense pas à tous les problèmes qu’on avait et qu’il lâche prise, et qu’il s’amuse avec son meilleur ami et qu’il passe une bonne soirée. Neil est arrivé parce qu’il avait pas eu de réponse de toute la soirée. Il m’avait appelé et je répondais pas. Il m’avait texté, j’y répondais pas. J’étais juste dans un autre monde en fait.

Neil : C’est après ce soir-là où je l’ai vraiment poussée à aller voir un professionnel en fait. Quelqu’un qui a déjà dealé avec ce genre de situation ou qui sait quoi faire dans ces cas-là. Autour de moi, j’ai des amis dans le milieu de la psychologie donc… Qui ont pas forcément dealé avec des cas de dépression avant, mais ça peut être d’autres choses. Ils ont toujours une idée, donc j’ai posé des questions autour de moi et finalement le conseil qu’on m’a donné, venant d’un ami qui est avec… dont sa femme est psychologue. Tout ce que j’ai fait, c’est d’aider à trouver… juste consulter un médecin, avoir un avis extérieur et puis être dirigé vers les bonnes personnes en fait.

Amandine : Aussi, une chose qui m’a vraiment aidée, c’est qu’il m’a accepté comme j’étais. Si j’étais en boule dans le noir, dans mon lit, il l’acceptait. Puis il essayait de m’aider, de m’en faire sortir. Mais tu m’as beaucoup accepté telle que j’étais et tu me faisais pas sentir coupable en fait. J’me sentais pas coupable d’être malade ou coupable de pourrir ta vie en fait.

Neil : À mon niveau et souvent au niveau des proches, y’a pas grand-chose que tu peux faire pour aider la personne, à part être là, et tu peux pas la forcer à sortir si elle veut pas sortir. Tu peux pas la forcer à voir des amis si elle a envie de voir personne. Tu peux pas la forcer à faire une activité si elle est pas capable de se lever de son lit en fait. Tu peux juste continuer à proposer, laisser la porte ouverte et puis être là le plus possible.

Amandine : À l’instant que t’es… elle est pas capable de laisser quelqu’un rentrer dans sa vie et… lui demande pas la permission, lui demande vraiment pas. Tu viens, tu rentres dans sa vie, puis tu prends les choses en main et that’s it. Et je pense que c’est ça que t’as fait. C’est que t’étais là, mais la manière dont t’étais là en fait, c’était tout doux. T’étais pas hyper insistant en fait.

Neil : Pour la personne qui soutient quelqu’un, ne pas essayer de la pousser à faire des choses qu’elle a pas envie, mais la soutenir globalement dans ses journées. L’aider à essayer de lui donner envie d’aller chercher des conseils professionnels et idéalement aussi un suivi, en plus des médicaments… le suivi avec quelqu’un qui est capable de parler psychologie.

Propose-lui de lui prêter ton vélo ou de l'accompagner dans l'autobus.

+

Faites une pause nature ensemble.

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Assume quelques tâches pour elle ou propose-lui de les faire avec elle.

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Suggère-lui une activité qu’elle aime faire, même si ce n’est pas ton activité préférée.

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Rappelle-lui de prendre ses médicaments.

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Propose-lui de lui montrer tes notes de cours.

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Propose-lui de le rencontrer avant son rendez-vous pour relâcher un peu la pression.

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Propose-lui de l’accompagner à son rendez-vous.

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Prépare-lui un repas ou apporte-lui son plat préféré.

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Invite-la à te retrouver après l’école pour faire une pause et pour relaxer un peu.

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Aide-le à se préparer pour sa séance. Écrivez ensemble des questions qu’il souhaite poser à son thérapeute.

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Aide-le à organiser son emploi du temps, à remplir des documents et à bien suivre ses rendez-vous.

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Demande-lui ce dont il a besoin. S’il ne le sait pas, tu peux lui faire des suggestions.

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Demande-lui ce dont elle a besoin. Si elle ne le sait pas, tu peux lui faire des suggestions.

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Demande-lui ce dont elle a besoin. Si elle ne le sait pas, tu peux lui faire des suggestions.

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Faites des recherches ensemble pour comprendre le parcours, l’approche et les valeurs du thérapeute.

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Une amie vit beaucoup d’anxiété et elle passe une très mauvaise journée à l’école.

Elle est vraiment très stressée et épuisée à la fin de la journée, et tu t’inquiètes pour elle. Elle est obsédée par un examen important qui aura lieu demain. Tu sais aussi que les déplacements en transport en commun sont une grande source de stress pour elle.

Ta jeune sœur vit une rupture douloureuse

Elle mange très peu et n’a pas quitté sa chambre de la fin de semaine. Elle a reçu un diagnostic de dépression il y a six mois, et les médicaments semblent l’aider, quand elle se souvient de les prendre.

Un de tes proches amis t’a confié récemment qu’il songeait à voir un thérapeute

Quand tu l’interroges sur le sujet quelques jours plus tard, il affirme avoir un rendez-vous la semaine prochaine, ce qui lui cause beaucoup de nervosité. Il ajoute être très occupé et envisager d’annuler la séance.

Bien joué, merci d’avoir répondu!

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Reviens en arrière et termine la leçon précédente, s’il te plaît.