Activity: Checking-In
Remember Ali and Sarah? Help Sarah use Golden Rule #1 Say What You See to check in with Ali.
Hey, sorry I missed your call. So much homework 😫
What’s with you lately? Are you avoiding me?
This might make Ali defensive.
You stuck to the facts and opened up the conversation.
L’histoire de Béatrice et Catherine
Regarde cette vidéo de Béatrice et de Catherine. Tu verras comment elles appliquent la règle « Reconnais ton rôle » pour établir des limites saines.
Béatrice : Allô, moi, c’est Béatrice.
Catherine : Moi, c’est Catherine.
Béatrice : Donc, Catherine et moi, on s’est rencontré à nos intégrations à l’université. On est dans le même baccalauréat. Puis au début, ç’a pas tant cliqué tant que ça, parce que, ouais, on n’était pas tant proche au début. Euh, je dirais que la première fois que Catherine et moi, on a eu une situation par rapport à notre santé mentale. C’était à la rupture de Catherine, puis ça faisait pas tant longtemps qu’on se connaissait. Puis pour vrai je ne savais pas comment faire pour l’aider, tu sais. Moi, je n’avais jamais vécu de rupture, puis je savais que c’était vraiment difficile. Mais je savais aussi, tu sais, que nos autres petits amis s’occupaient d’elle. Ça fait que ça faisait que je me sentais un peu cheap et impuissante, tu sais, par rapport à toute la situation, puis… Tu sais, c’est ça, je savais pas c’était quoi ses attentes par rapport à la situation, puis j’avais… ouais.
Catherine : Bien, c’était suffisant, là.
Béatrice : Oui.
Catherine : Je m’attendais pas à ce que tu arrêtes toutes tes…
Béatrice : Oui.
Catherine : …tes implications pour t’occuper de moi alors que… tu savais que j’avais d’autres personnes avec moi puis…
Béatrice : Mm-mm. Oui.
Catherine : …on n’était pas si proche que ça à ce moment-là, ça fait que… puis t’es pas ma psychologue non plus, là.
Béatrice : Ça fait que, ça, tu sais, j’y avais juste dit euh : si ça te tente, on ira prendre une crème glacée ou on ira prendre un verre ou whatever, puis si tu veux en parler, ou si tu veux pas en parler, ben, c’est ben correct pis je suis là si y’a quelque chose.
Catherine : Oui, ben, je pense qu’on a réussi à créer un safe space entre nous puis de savoir que même si j’y dis quelque chose, je sais que c’est entre bonnes mains puis que ça va pas…
Béatrice : Oui.
Catherine : …partir dans tous les sens, là.
Béatrice : Oui-oui.
Catherine : Je pense que ça aussi qui est sécurisant aussi.
Béatrice : Oui. Quand je vais moins bien, la chose que Catherine fait qui m’aide vraiment beaucoup, c’est qu’elle valide tout le temps ce que…
Catherine : C’est ça j’allais dire.
Béatrice : Elle valide ce que je ressens, puis parce que souvent aussi des fois on a des sentiments qu’on se sent coupable de se sentir de telle manière, puis c’est vraiment souvent : hé, c’est correct, tu sais; t’as le droit puis t’as pas à te sentir coupable, t’as pas à te sentir mal, égoïste, tu sais, de te sentir de telle manière. C’est correct, t’as le droit. Puis pour moi, c’est vraiment, genre, valorisant, puis sécurisant quand elle fait ça.
Catherine : Mais je pense que dès le début de notre relation, on s’est dit : aide-moi quand ça va pas bien. C’est ça mes signes. Parce que ça nous protège, nous, aussi. Puis comme ça y’a quelqu’un qui est là pour nous guider si ça va pas bien, puis qui est là pour le remarquer.
Béatrice : Puis t’as pas à subir, tu sais, mes problèmes et vice versa, tu sais. On n’est pas… On est quand même deux personnes très empathiques; ça fait que c’est beaucoup des fois quand ça va pas bien dans la vie de l’autre.
Catherine : Puis aussi c’est pour elle aussi, comme, « hé, je vais pas bien ». Ça fait que prends-le pas personnel si je peux être désagréable.
Béatrice : Oui. Oui, c’est ça.
Catherine : Ça arrive quand je vais pas bien.
Béatrice : Oui.
Catherine : C’est autant pour l’une et l’autre que ça aide qu’on aille voir quelqu’un d’autre.
Béatrice : Oui.
Catherine : C’est ça.
Text content.
According to Be There, how should you create a safe environment for someone struggling with their mental health?
A classmate is feeling so anxious about an upcoming exam that they’re nauseous and have barely eaten all week. This change is…
Ali joined the science club
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Vidéos facultatives
Traumavertissement : mentionne les pensées suicidaires et la dépression
Traumavertissement : mentionne les pensées suicidaires et la dépression
Xavier : Moi c’est Xavier.
Raymond : Bonjour, je suis Raymond.
Xavier : Ça fait depuis notre 1re année du secondaire qu’on se connaît, donc depuis qu’on a 12 ans.
Raymond : Je me souviens, environ vers le secondaire 3, c’était vraiment à ce moment-là qu’on était devenus presque des meilleurs amis.
Xavier : J’me rappelle pas trop comment la conversation a commencé. C’était une conversation très sombre, même pas quelque chose que j’pensais qui allait arriver bientôt, mais je lui ai dit que je croyais que ma mort allait être une de mes décisions.
Raymond : Durant tout ce temps, j’avais aucune idée qu’il voulait… qu’il avait toutes ces pensées, cette dépression, et pour moi c’était vraiment un gros choc. Je pensais que puisque j’étais son ami pour plus de 6 ans, le fait que j’avais aucune idée qu’il se sentait de cette façon, c’était aussi ma faute en tant qu’ami. J’avais tellement beaucoup de questions qui me passaient par la tête. Pourquoi il me l’avait pas dit plus tôt? Est-ce qu’il pensait que j’allais pu être son ami ou que j’allais pas être aussi supporteur pour lui ? Après quelques minutes, j’ai pris quelques grandes respirations et j’ai commencé à lui parler, mais vraiment en me concentrant sur lui, sur qu’est-ce que lui y pensait. En tant qu’ami, je pense que le rôle le plus important c’était vraiment de laisser savoir que je suis là pour lui aider, pour pas… c’était pas mon rôle de le juger et c’était ça vraiment qui était le plus important durant la conversation. C’est de vraiment rechercher l’aide professionnelle et aussi de ne pas avoir peur de parler à ses amis lorsqu’il était en difficulté.
Xavier : C’est vraiment la réponse de Raymond qui a fait qu’éventuellement j’suis allé chercher de l’aide. En fait, j’ai vu qu’il paniquait un peu. J’ai vu qu’il était vraiment inquiet et j’ai vu que même juste lui dire que j’avais ces pensées-là lui faisait du mal. Mais le plus que je le voyais réagir, le plus que je ressentais qu’est-ce qu’il sentait. C’est sûr que c’était une conversation très sombre et c’était une situation très difficile, mais ç’a pas affecté notre amitié de façon négative. T’as vraiment montré que tu… que ma santé était importante pour toi et que même si tu ne savais pas exactement quoi faire, tu voulais m’aider autant que possible.
Charles : Moi, je m’appelle Charles.
Shophika : Et moi, je m’appelle Shophika. Rendus en 4e année, à notre école du secondaire, on était pas mal les deux seules personnes qui se connaissaient, donc on est devenus des partenaires de laboratoire. Un jour, j’ai juste… on a décidé de prendre une marche autour de l’école secondaire, puis j’lui ai un peu versé toute l’entièreté de ma vie, de mon passé. J’ai eu une dure enfance, puis en grandissant j’avais des comportements vraiment différents de mes pairs. Puis je réalisais que j’étais différente, mais je comprenais jamais pourquoi je l’étais. Puis c’était la première fois que je le disais à voix haute à quelqu’un, puis ça semblait juste être la bonne personne.
Charles : Pour moi c’est une première fois où j’ai reçu ce genre de paroles là, puis je m’attendais vraiment pas à recevoir des confidences comme ça. Je m’attendais pas à jouer ce rôle-là.
Shophika : Dans ma relation d’aide avec Charles, Charles a vraiment constamment tout le temps été là. Il était vraiment super. Il était tout le temps disponible quand j’avais besoin de quelque chose, puis quand j’allais pas bien, il hésitait pas à me demander : « Est-ce que ça va ? ». Il est toujours vraiment capable de respecter les limites. Quand je dis bye, il le fait, il s’en va, mais j’sais qu’il tient à moi. Mais il m’écoute tout le temps. Il me donne vraiment de la place, puis il me fait confiance, puis il sait qu’est-ce que j’ai besoin. Il veut juste me faire du bien, donc il m’écoute quand j’ai besoin de quelque chose. Donc quand Charles était pas à l’aise avec quelque chose, j’ouvrais la discussion. J’lui disais : « Aye, j’ai l’impression que t’es pas à l’aise avec moi ces temps-ci. Est-ce que tu veux en parler ? »
Charles : La plupart du temps, justement quand j’avais trop réprimé mes sentiments, puis que je les sortais d’un seul coup, c’était un très mauvais moment. On n’était pas dans une situation de bien gérer ça. Ça sortait d’une manière qui est beaucoup plus rude que ce que ça aurait pu être et donc ça faisait des accrochages qui étaient vraiment beaucoup plus gros que si j’en avais juste parlé avant. Justement, après un moment, après qu’on en ait discuté, qu’on ait réalisé que je ne suis pas un psychologue, puis que ça serait peut-être une bonne idée de consulter, de faire appel aux services de quelqu’un qui s’y connaît plus que moi, Shophika est allée voir une psychologue. Puis vu que c’était un gros changement pour elle de créer une autre relation d’aide avec quelqu’un, j’pense que ça lui a fait du bien que j’aille avec elle les premières fois et beaucoup de fois après. J’pense que d’avoir quelqu’un qui t’attend à la fin d’un rendez-vous, d’avoir quelqu’un qui t’y’amène et avec qui tu peux retourner chez toi, avec qui tu peux aller manger, prendre un café, juste être capable de parler, puis de faire une transition vers la vie… vers pas toi qui ouvres ton cœur devant un psychologue ça fait vraiment du bien.
Shophika : Pour vrai, Charles merci d’accepter pas mal toutes les facettes de ma vie, puis de continuer à vouloir grandir avec moi, puis d’être là dans tout ce cheminement-là.
Une amie vit beaucoup d’anxiété et elle passe une très mauvaise journée à l’école.
Elle est vraiment très stressée et épuisée à la fin de la journée, et tu t’inquiètes pour elle. Elle est obsédée par un examen important qui aura lieu demain. Tu sais aussi que les déplacements en transport en commun sont une grande source de stress pour elle.

Ta jeune sœur vit une rupture douloureuse
Elle mange très peu et n’a pas quitté sa chambre de la fin de semaine. Elle a reçu un diagnostic de dépression il y a six mois, et les médicaments semblent l’aider, quand elle se souvient de les prendre.

Un de tes proches amis t’a confié récemment qu’il songeait à voir un thérapeute
Quand tu l’interroges sur le sujet quelques jours plus tard, il affirme avoir un rendez-vous la semaine prochaine, ce qui lui cause beaucoup de nervosité. Il ajoute être très occupé et envisager d’annuler la séance.

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