L’histoire de Béatrice et Catherine

Lesson is 23% done.

Activity: Checking-In

Remember Ali and Sarah? Help Sarah use Golden Rule #1 Say What You See to check in with Ali.

Hey, sorry I missed your call. So much homework 😫

How should Sarah respond?

What’s with you lately? Are you avoiding me?

Not quite.

This might make Ali defensive.

Good choice!

You stuck to the facts and opened up the conversation.

Let's continue on!

L’histoire de Béatrice et Catherine

Regarde cette vidéo de Béatrice et de Catherine. Tu verras comment elles appliquent la règle « Reconnais ton rôle » pour établir des limites saines.

Bienvenue au certificat Être là!

Félicitations! Tu as franchi le premier pas d’une démarche qui t’amènera à mieux soutenir tes proches et tes pairs.

Voici ce que tu apprendras tout au long de cette formation :

  • Les signes avant-coureurs qui indiquent qu’une personne pourrait avoir des difficultés de santé mentale;
  • Les 5 règles d’or d’Être là, un cadre pratique pour soutenir une personne en difficulté;
  • des conseils sur l’autosoin, parce que ta santé mentale est tout aussi importante que celle des autres.

Voici ce que tu devras faire :

  • Découvrir chacune des règles d’or dans de courts tutoriels.
  • Écouter les témoignages de personnes qui ont été là pour leurs ami.e.s et leurs proches.
  • Tester tes connaissances grâce à des jeux-questionnaires interactifs.
  • T’exercer à appliquer les règles d’or dans des situations de la vie réelle.

À quoi s'attendre:

Quand tu auras terminé les six leçons, tu recevras la fabuleuse attestation du certificat Être là! Tout au long de la formation, tu remporteras des badges et tu recevras des encouragements de la part d’autres apprenant.e.s du monde entier. Il te faudra environ deux heures pour terminer le certificat Être là. Si tu dois prendre une pause, nous sauvegarderons automatiquement ta progression pour que tu puisses reprendre là où tu étais rendu.e.

Plus que quelques minutes avant le début de la formation… Mais juste avant, nous avons quelques questions pour toi.

« C’est trop cher. Je ne peux pas me le permettre. »

  • Consulter les polices d’assurance de l’école ou du travail de la personne pour voir ce qui est couvert.
  • Faire un budget mensuel avec la personne ou lui proposer un modèle à remplir.
  • Recherche des programmes communautaires ou d’autres options gratuites.

« C’est trop loin. Il n’y a rien près de chez moi. »

  • Rechercher les possibilités de thérapie en ligne ou de lignes d’écoute.
  • Pour les élèves du secondaire : Interroger votre conseiller.ère d’orientation sur le soutien offert localement.
  • Pour les étudiant.e.s du niveau collégial ou universitaire : visiter les services aux étudiant.e.s du campus pour connaître les services offerts.

« Je suis trop occupé.e. Je n’ai pas le temps. »

  • Lui suggérer de faire une liste de tout ce que la personne a à faire, puis l’aider à établir des priorités entre ce qui doit être fait et ce qui peut attendre.
  • L’aider à établir un horaire hebdomadaire, en réservant du temps pour les engagements majeurs et les priorités absolues.
  • Lui demander comment tu peux l’aider à faire avancer les choses.
  • L’encourager à trouver un.e thérapeute flexible sur les horaires de rendez-vous.

« Je n’ai pas de voiture. Je ne peux pas y aller. »

  • Réfléchir à d’autres options, comme le vélo ou le transport en commun. Il est aussi possible de demander à un.e ami.e de l’amener.
  • Peut-être que le.la professionnel.le qu’il.elle consulte offre la possibilité de faire des rencontres virtuelles ou téléphoniques.

« C’est gênant. Je ne veux pas que les gens sachent que je consulte. »

  • Les professionnel.le.s de la santé mentale ont des engagements de confidentialité à respecter. Faire des recherches ou contacter un.e fournisseur.se pour le lui demander.
  • Si la personne choisit de consulter un.e thérapeute, il.elle peut préciser la manière dont il.elle veut être joint.e pour des raisons de confidentialité.
  • Envisager d’appeler ou d’envoyer un texto à une ligne d’écoute anonyme.

« Je ne peux pas faire de thérapie en ligne. Je n’ai pas d’intimité à la maison. »

  • Aller faire une promenade et suivre une thérapie par téléphone plutôt que par Internet.
  • Explorer les possibilités de réserver un espace privé à l’école, chez un.e ami.e ou même dans un centre communautaire local.

Il est l’heure de faire une petite pause et de reposer notre cerveau avec ce petit jeu-questionnaire amusant. Le but est d’avoir du plaisir, mais les questions peuvent aussi t’aider à réfléchir aux points forts que tu as déjà et à ceux que tu peux améliorer lorsqu’il s’agit d’écouter les autres. Ça sonne bien pour toi? (Tu saisis? Ça sonne..? 😉)

Mes ami.e.s diraient que je suis…

Est-ce que ça t’arrive d’interrompre quelqu’un quand il.elle parle? Sois honnête.

Voici à quoi je ressemble quand quelqu’un s’ouvre à moi et me parle de choses difficiles.

Champion.ne de la validation

Tu aimes que les autres se sentent vu.e.s et tu tires une grande fierté de ton talent. Tu as un don pour repérer quelqu’un qui ne va pas bien, mais n’oublie pas que pour devenir un.e champion, il faut de la pratique et du travail. Pour continuer à perfectionner tes capacités d’écoute, n’oublie pas de poser des questions ouvertes, de valider ce que l’autre ressent et de ne pas l’interrompre.

Hocheux.se de tête

Durant une conversation délicate, tu es capable de valider les sentiments d’une personne et de ne pas l’interrompre. Tu hoches souvent la tête pour montrer que tu écoutes. Mais si ton cou a besoin d’une pause, tu peux essayer d’offrir à l’autre un câlin ou une épaule pour pleurer. N’oublie pas de poser des questions ouvertes pour aider l’autre à s’ouvrir et établis un contact visuel pour montrer que tu l’écoutes.

Colleux.se

Les gros câlins enveloppants sont ta spécialité. Quand un.e ami.e a besoin d’un câlin, il.elle se tourne vers toi. Pour être encore plus à l’écoute, n’oublie pas de valider ce que l’autre ressent, de poser des questions ouvertes et d’établir un contact visuel pour montrer que tu l’écoutes. Ça aussi, ça réconforte les gens!

Pro du contact visuel

Tu es tellement doué.e pour établir un contact visuel que tu n’as probablement jamais perdu un duel de regards! Mais ne te limite pas à cette seule compétence; diversifie-toi un peu! Essaie de poser des questions ouvertes et de hocher la tête pour montrer à l’autre que tu l’écoutes. Ta posture est également importante; décroise les bras et détends-toi.

Juste quelques petites questions avant de commencer.

Nous sommes vraiment content.e.s que tu sois là ! Avant de commencer, on aimerait en savoir un peu plus sur toi. Ça nous aide à mieux te connaître et à mieux adapter la formation aux personnes et communautés qui l’utilisent en quête de soutien. Tes réponses resteront bien sûr 100 % confidentielles et ne seront accessibles qu’à l’équipe de Jack.org.

Pour en savoir plus, clique ici ou écris-nous à bethere@jack.org.

Quel nom doit apparaître sur ton attestation?

Vous avez été orienté vers cette page par une école ou une organisation ?

Quelle est ta date de naissance ?

Si vous avez 13 ans ou moins, nous vous recommandons fortement de remplir le Certificat Être là sous la supervision d'un adulte.

À quel genre t’identifies-tu le plus?

Es-tu une personne trans?

Dans quel pays vis-tu?

À quels groupes ethniques ou raciaux t'identifies-tu?

Vous identifiez-vous comme… (cochez toutes les réponses pertinentes)

Maintenant, prends une minute et réfléchis à un moment où un.e ami.e a eu besoin de ton soutien. Dans quelle mesure es-tu d’accord avec les énoncés qui suivent?

(Sois honnête. Tes réponses resteront confidentielles.)

Je suis capable de reconnaître une personne qui a des difficultés de santé mentale.

               Je suis capable d’entamer une conversation avec une personne à propos de sa santé mentale, sans la juger.

Je peux créer un climat de confiance pour aider quelqu’un à se confier sur ce qui le.la préoccupe.

               Je suis capable de trouver des moyens pratiques pour soutenir une personne qui a des difficultés de santé mentale.

               Je suis capable d’établir et de maintenir des limites saines tout en soutenant une personne qui a des difficultés de santé mentale.

Je peux trouver des ressources appropriées en matière de santé mentale pour un.e ami.e.

Je peux aider un.e ami.e à accéder aux ressources appropriées en matière de santé mentale.

Je serais à l’aise de soutenir un.e ami.e qui a des difficultés de santé mentale.

Je me sentirais à l’aise de demander de l’aide si j’avais des difficultés de santé mentale.

Si je vois qu'un.e ami.e ou un.e proche semble traverser une période difficile mentalement, j'essaierais d'engager la discussion avec lui.elle pour en parler.

Pourquoi veux-tu obtenir le certificat Être là? Coche tout ce qui s’applique :

Parfait! C’est parti. Que l’apprentissage commence!

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BRAVO!

Tu as terminé le certificat Être là. Merci de t’informer et de contribuer à créer un monde où nous pouvons tous.toutes mieux nous soutenir les un.e.s les autres.

Permets-nous de te poser quelques petites questions avant de te remettre ton attestation.

               Je suis capable … de reconnaître une personne qui a des difficultés de santé mentale.

Je suis capable … d’entamer une conversation avec une personne à propos de sa santé mentale, sans la juger.

Je peux créer un climat de confiance pour aider quelqu’un à se confier sur ce qui le.la préoccupe.

Je suis capable de trouver des moyens pratiques pour soutenir une personne qui a des difficultés de santé mentale.

               Je suis capable d’établir et de maintenir des limites saines tout en soutenant une personne qui a des difficultés de santé mentale.

Je peux trouver des ressources appropriées en matière de santé mentale pour un.e ami.e.

Je peux aider un.e ami.e à accéder aux ressources appropriées en matière de santé mentale.

Je serais à l’aise de soutenir un.e ami.e qui a des difficultés de santé mentale.

               Je me sentirais à l’aise de demander de l’aide si j’avais des difficultés de santé mentale.

Si je vois qu'un.e ami.e ou un.e proche semble traverser une période difficile mentalement, je me sens capable d'ouvrir la discussion et d'en parler avec lui.elle.

Nous aimerions connaître ton avis sur le certificat Être là.

Indique dans quelle mesure tu es d’accord avec les énoncés ci-dessous.

Le certificat Être là a amélioré ma capacité à reconnaître les signes de difficultés de santé mentale chez une personne.

Après avoir suivi le certificat Être là, je me sens mieux outillé.e pour soutenir en toute sécurité une personne qui a des difficultés de santé mentale.

Après avoir terminé le certificat Être là, je me sens mieux outillé.e pour prendre soin de ma propre santé mentale.

Dans quelle mesure es-tu satisfait.e de ton expérience du certificat Être là?

Changerais-tu quelque chose au certificat Être là?

Prends une minute pour envoyer des mots d’encouragement à une autre personne qui fait son certificat Être là en ce moment.

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Béatrice et Catherine : Ça aide autant pour l’une que l’autre

Lire la transcription

Béatrice : Allô, moi, c’est Béatrice.

Catherine : Moi, c’est Catherine.

Béatrice : Donc, Catherine et moi, on s’est rencontré à nos intégrations à l’université. On est dans le même baccalauréat. Puis au début, ç’a pas tant cliqué tant que ça, parce que, ouais, on n’était pas tant proche au début. Euh, je dirais que la première fois que Catherine et moi, on a eu une situation par rapport à notre santé mentale. C’était à la rupture de Catherine, puis ça faisait pas tant longtemps qu’on se connaissait. Puis pour vrai je ne savais pas comment faire pour l’aider, tu sais. Moi, je n’avais jamais vécu de rupture, puis je savais que c’était vraiment difficile. Mais je savais aussi, tu sais, que nos autres petits amis s’occupaient d’elle. Ça fait que ça faisait que je me sentais un peu cheap et impuissante, tu sais, par rapport à toute la situation, puis… Tu sais, c’est ça, je savais pas c’était quoi ses attentes par rapport à la situation, puis j’avais… ouais.

Catherine : Bien, c’était suffisant, là.

Béatrice : Oui.

Catherine : Je m’attendais pas à ce que tu arrêtes toutes tes…

Béatrice : Oui.

Catherine : …tes implications pour t’occuper de moi alors que… tu savais que j’avais d’autres personnes avec moi puis…

Béatrice : Mm-mm. Oui.

Catherine : …on n’était pas si proche que ça à ce moment-là, ça fait que… puis t’es pas ma psychologue non plus, là.

Béatrice : Ça fait que, ça, tu sais, j’y avais juste dit euh : si ça te tente, on ira prendre une crème glacée ou on ira prendre un verre ou whatever, puis si tu veux en parler, ou si tu veux pas en parler, ben, c’est ben correct pis je suis là si y’a quelque chose.

Catherine : Oui, ben, je pense qu’on a réussi à créer un safe space entre nous puis de savoir que même si j’y dis quelque chose, je sais que c’est entre bonnes mains puis que ça va pas…

Béatrice : Oui.

Catherine : …partir dans tous les sens, là.

Béatrice : Oui-oui.

Catherine : Je pense que ça aussi qui est sécurisant aussi.

Béatrice : Oui. Quand je vais moins bien, la chose que Catherine fait qui m’aide vraiment beaucoup, c’est qu’elle valide tout le temps ce que…

Catherine : C’est ça j’allais dire.

Béatrice : Elle valide ce que je ressens, puis parce que souvent aussi des fois on a des sentiments qu’on se sent coupable de se sentir de telle manière, puis c’est vraiment souvent : hé, c’est correct, tu sais; t’as le droit puis t’as pas à te sentir coupable, t’as pas à te sentir mal, égoïste, tu sais, de te sentir de telle manière. C’est correct, t’as le droit. Puis pour moi, c’est vraiment, genre, valorisant, puis sécurisant quand elle fait ça.

Catherine : Mais je pense que dès le début de notre relation, on s’est dit : aide-moi quand ça va pas bien. C’est ça mes signes. Parce que ça nous protège, nous, aussi. Puis comme ça y’a quelqu’un qui est là pour nous guider si ça va pas bien, puis qui est là pour le remarquer.

Béatrice : Puis t’as pas à subir, tu sais, mes problèmes et vice versa, tu sais. On n’est pas… On est quand même deux personnes très empathiques; ça fait que c’est beaucoup des fois quand ça va pas bien dans la vie de l’autre.

Catherine : Puis aussi c’est pour elle aussi, comme, « hé, je vais pas bien ». Ça fait que prends-le pas personnel si je peux être désagréable.

Béatrice : Oui. Oui, c’est ça.

Catherine : Ça arrive quand je vais pas bien.

Béatrice : Oui.

Catherine : C’est autant pour l’une et l’autre que ça aide qu’on aille voir quelqu’un d’autre.

Béatrice : Oui.

Catherine : C’est ça.

Text content.

According to Be There, how should you create a safe environment for someone struggling with their mental health?

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A classmate is feeling so anxious about an upcoming exam that they’re nauseous and have barely eaten all week. This change is…

Presque, mais ta réponse n’est pas tout à fait complète.

Bon travail.

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Ali joined the science club

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Fill in the blanks:

🎶 "We're talking 'bout !" 🎵

Almost, but your answer isn't quite complete

C’est exact!

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Vidéos facultatives

Traumavertissement : mentionne les pensées suicidaires et la dépression

Écouter la piste audio

Xavier et Raymond : Je me suis impliqué en offrant le meilleur de moi-même

Lire la transcription

Traumavertissement : mentionne les pensées suicidaires et la dépression

Xavier : Moi c’est Xavier.

Raymond : Bonjour, je suis Raymond.

Xavier : Ça fait depuis notre 1re année du secondaire qu’on se connaît, donc depuis qu’on a 12 ans.

Raymond : Je me souviens, environ vers le secondaire 3, c’était vraiment à ce moment-là qu’on était devenus presque des meilleurs amis.

Xavier : J’me rappelle pas trop comment la conversation a commencé. C’était une conversation très sombre, même pas quelque chose que j’pensais qui allait arriver bientôt, mais je lui ai dit que je croyais que ma mort allait être une de mes décisions.

Raymond : Durant tout ce temps, j’avais aucune idée qu’il voulait… qu’il avait toutes ces pensées, cette dépression, et pour moi c’était vraiment un gros choc. Je pensais que puisque j’étais son ami pour plus de 6 ans, le fait que j’avais aucune idée qu’il se sentait de cette façon, c’était aussi ma faute en tant qu’ami. J’avais tellement beaucoup de questions qui me passaient par la tête. Pourquoi il me l’avait pas dit plus tôt? Est-ce qu’il pensait que j’allais pu être son ami ou que j’allais pas être aussi supporteur pour lui ? Après quelques minutes, j’ai pris quelques grandes respirations et j’ai commencé à lui parler, mais vraiment en me concentrant sur lui, sur qu’est-ce que lui y pensait. En tant qu’ami, je pense que le rôle le plus important c’était vraiment de laisser savoir que je suis là pour lui aider, pour pas… c’était pas mon rôle de le juger et c’était ça vraiment qui était le plus important durant la conversation. C’est de vraiment rechercher l’aide professionnelle et aussi de ne pas avoir peur de parler à ses amis lorsqu’il était en difficulté.

Xavier : C’est vraiment la réponse de Raymond qui a fait qu’éventuellement j’suis allé chercher de l’aide. En fait, j’ai vu qu’il paniquait un peu. J’ai vu qu’il était vraiment inquiet et j’ai vu que même juste lui dire que j’avais ces pensées-là lui faisait du mal. Mais le plus que je le voyais réagir, le plus que je ressentais qu’est-ce qu’il sentait. C’est sûr que c’était une conversation très sombre et c’était une situation très difficile, mais ç’a pas affecté notre amitié de façon négative. T’as vraiment montré que tu… que ma santé était importante pour toi et que même si tu ne savais pas exactement quoi faire, tu voulais m’aider autant que possible.

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Shophika et Charles : Je savais que mon rôle devait évoluer

Lire la transcription

Charles : Moi, je m’appelle Charles.

Shophika : Et moi, je m’appelle Shophika. Rendus en 4e année, à notre école du secondaire, on était pas mal les deux seules personnes qui se connaissaient, donc on est devenus des partenaires de laboratoire. Un jour, j’ai juste… on a décidé de prendre une marche autour de l’école secondaire, puis j’lui ai un peu versé toute l’entièreté de ma vie, de mon passé. J’ai eu une dure enfance, puis en grandissant j’avais des comportements vraiment différents de mes pairs. Puis je réalisais que j’étais différente, mais je comprenais jamais pourquoi je l’étais. Puis c’était la première fois que je le disais à voix haute à quelqu’un, puis ça semblait juste être la bonne personne.

Charles : Pour moi c’est une première fois où j’ai reçu ce genre de paroles là, puis je m’attendais vraiment pas à recevoir des confidences comme ça. Je m’attendais pas à jouer  ce rôle-là.

Shophika : Dans ma relation d’aide avec Charles, Charles a vraiment constamment tout le temps été là. Il était vraiment super. Il était tout le temps disponible quand j’avais besoin de quelque chose, puis quand j’allais pas bien, il hésitait pas à me demander : « Est-ce que ça va ? ». Il est toujours vraiment capable de respecter les limites. Quand je dis bye, il le fait, il s’en va, mais j’sais qu’il tient à moi. Mais il m’écoute tout le temps. Il me donne vraiment de la place, puis il me fait confiance, puis il sait qu’est-ce que j’ai besoin. Il veut juste me faire du bien, donc il m’écoute quand j’ai besoin de quelque chose. Donc quand Charles était pas à l’aise avec quelque chose, j’ouvrais la discussion. J’lui disais : « Aye, j’ai l’impression que t’es pas à l’aise avec moi ces temps-ci. Est-ce que tu veux en parler ? »

Charles : La plupart du temps, justement quand j’avais trop réprimé mes sentiments, puis que je les sortais d’un seul coup, c’était un très mauvais moment. On n’était pas dans une situation de bien gérer ça. Ça sortait d’une manière qui est beaucoup plus rude que ce que ça aurait pu être et donc ça faisait des accrochages qui étaient vraiment beaucoup plus gros que si j’en avais juste parlé avant. Justement, après un moment, après qu’on en ait discuté, qu’on ait réalisé que je ne suis pas un psychologue, puis que ça serait peut-être une bonne idée de consulter, de faire appel aux services de quelqu’un qui s’y connaît plus que moi, Shophika est allée voir une psychologue. Puis vu que c’était un gros changement pour elle de créer une autre relation d’aide avec quelqu’un, j’pense que ça lui a fait du bien que j’aille avec elle les premières fois et beaucoup de fois après. J’pense que d’avoir quelqu’un qui t’attend à la fin d’un rendez-vous, d’avoir quelqu’un qui t’y’amène et avec qui tu peux retourner chez toi, avec qui tu peux aller manger, prendre un café, juste être capable de parler, puis de faire une transition vers la vie… vers pas toi qui ouvres ton cœur devant un psychologue ça fait vraiment du bien.

Shophika : Pour vrai, Charles merci d’accepter pas mal toutes les facettes de ma vie, puis de continuer à vouloir grandir avec moi, puis d’être là dans tout ce cheminement-là.

Propose-lui de lui prêter ton vélo ou de l'accompagner dans l'autobus.

+

Faites une pause nature ensemble.

+

Assume quelques tâches pour elle ou propose-lui de les faire avec elle.

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Suggère-lui une activité qu’elle aime faire, même si ce n’est pas ton activité préférée.

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Rappelle-lui de prendre ses médicaments.

+

Propose-lui de lui montrer tes notes de cours.

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Propose-lui de le rencontrer avant son rendez-vous pour relâcher un peu la pression.

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Propose-lui de l’accompagner à son rendez-vous.

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Prépare-lui un repas ou apporte-lui son plat préféré.

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Invite-la à te retrouver après l’école pour faire une pause et pour relaxer un peu.

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Aide-le à se préparer pour sa séance. Écrivez ensemble des questions qu’il souhaite poser à son thérapeute.

+

Aide-le à organiser son emploi du temps, à remplir des documents et à bien suivre ses rendez-vous.

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Demande-lui ce dont il a besoin. S’il ne le sait pas, tu peux lui faire des suggestions.

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Demande-lui ce dont elle a besoin. Si elle ne le sait pas, tu peux lui faire des suggestions.

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Demande-lui ce dont elle a besoin. Si elle ne le sait pas, tu peux lui faire des suggestions.

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Faites des recherches ensemble pour comprendre le parcours, l’approche et les valeurs du thérapeute.

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Une amie vit beaucoup d’anxiété et elle passe une très mauvaise journée à l’école.

Elle est vraiment très stressée et épuisée à la fin de la journée, et tu t’inquiètes pour elle. Elle est obsédée par un examen important qui aura lieu demain. Tu sais aussi que les déplacements en transport en commun sont une grande source de stress pour elle.

Ta jeune sœur vit une rupture douloureuse

Elle mange très peu et n’a pas quitté sa chambre de la fin de semaine. Elle a reçu un diagnostic de dépression il y a six mois, et les médicaments semblent l’aider, quand elle se souvient de les prendre.

Un de tes proches amis t’a confié récemment qu’il songeait à voir un thérapeute

Quand tu l’interroges sur le sujet quelques jours plus tard, il affirme avoir un rendez-vous la semaine prochaine, ce qui lui cause beaucoup de nervosité. Il ajoute être très occupé et envisager d’annuler la séance.

Bien joué, merci d’avoir répondu!

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Reviens en arrière et termine la leçon précédente, s’il te plaît.