L’histoire de Marie-Ève et Michele

Lesson is 23% done.

Activity: Checking-In

Remember Ali and Sarah? Help Sarah use Golden Rule #1 Say What You See to check in with Ali.

Hey, sorry I missed your call. So much homework 😫

How should Sarah respond?

What’s with you lately? Are you avoiding me?

Not quite.

This might make Ali defensive.

Good choice!

You stuck to the facts and opened up the conversation.

Let's continue on!

L’histoire de Marie-Ève et Michele

Regarde cette vidéo de Marie-Ève et de sa mère, Michèle, pour voir comment Michèle a appliqué la règle d’or « Écoute activement » pour soutenir sa fille lors d’une période difficile.

Bienvenue au certificat Être là!

Félicitations! Tu as franchi le premier pas d’une démarche qui t’amènera à mieux soutenir tes proches et tes pairs.

Voici ce que tu apprendras tout au long de cette formation :

  • Les signes avant-coureurs qui indiquent qu’une personne pourrait avoir des difficultés de santé mentale;
  • Les 5 règles d’or d’Être là, un cadre pratique pour soutenir une personne en difficulté;
  • des conseils sur l’autosoin, parce que ta santé mentale est tout aussi importante que celle des autres.

Voici ce que tu devras faire :

  • Découvrir chacune des règles d’or dans de courts tutoriels.
  • Écouter les témoignages de personnes qui ont été là pour leurs ami.e.s et leurs proches.
  • Tester tes connaissances grâce à des jeux-questionnaires interactifs.
  • T’exercer à appliquer les règles d’or dans des situations de la vie réelle.

À quoi s'attendre:

Quand tu auras terminé les six leçons, tu recevras la fabuleuse attestation du certificat Être là! Tout au long de la formation, tu remporteras des badges et tu recevras des encouragements de la part d’autres apprenant.e.s du monde entier. Il te faudra environ deux heures pour terminer le certificat Être là. Si tu dois prendre une pause, nous sauvegarderons automatiquement ta progression pour que tu puisses reprendre là où tu étais rendu.e.

Plus que quelques minutes avant le début de la formation… Mais juste avant, nous avons quelques questions pour toi.

« C’est trop cher. Je ne peux pas me le permettre. »

  • Consulter les polices d’assurance de l’école ou du travail de la personne pour voir ce qui est couvert.
  • Faire un budget mensuel avec la personne ou lui proposer un modèle à remplir.
  • Recherche des programmes communautaires ou d’autres options gratuites.

« C’est trop loin. Il n’y a rien près de chez moi. »

  • Rechercher les possibilités de thérapie en ligne ou de lignes d’écoute.
  • Pour les élèves du secondaire : Interroger votre conseiller.ère d’orientation sur le soutien offert localement.
  • Pour les étudiant.e.s du niveau collégial ou universitaire : visiter les services aux étudiant.e.s du campus pour connaître les services offerts.

« Je suis trop occupé.e. Je n’ai pas le temps. »

  • Lui suggérer de faire une liste de tout ce que la personne a à faire, puis l’aider à établir des priorités entre ce qui doit être fait et ce qui peut attendre.
  • L’aider à établir un horaire hebdomadaire, en réservant du temps pour les engagements majeurs et les priorités absolues.
  • Lui demander comment tu peux l’aider à faire avancer les choses.
  • L’encourager à trouver un.e thérapeute flexible sur les horaires de rendez-vous.

« Je n’ai pas de voiture. Je ne peux pas y aller. »

  • Réfléchir à d’autres options, comme le vélo ou le transport en commun. Il est aussi possible de demander à un.e ami.e de l’amener.
  • Peut-être que le.la professionnel.le qu’il.elle consulte offre la possibilité de faire des rencontres virtuelles ou téléphoniques.

« C’est gênant. Je ne veux pas que les gens sachent que je consulte. »

  • Les professionnel.le.s de la santé mentale ont des engagements de confidentialité à respecter. Faire des recherches ou contacter un.e fournisseur.se pour le lui demander.
  • Si la personne choisit de consulter un.e thérapeute, il.elle peut préciser la manière dont il.elle veut être joint.e pour des raisons de confidentialité.
  • Envisager d’appeler ou d’envoyer un texto à une ligne d’écoute anonyme.

« Je ne peux pas faire de thérapie en ligne. Je n’ai pas d’intimité à la maison. »

  • Aller faire une promenade et suivre une thérapie par téléphone plutôt que par Internet.
  • Explorer les possibilités de réserver un espace privé à l’école, chez un.e ami.e ou même dans un centre communautaire local.

Il est l’heure de faire une petite pause et de reposer notre cerveau avec ce petit jeu-questionnaire amusant. Le but est d’avoir du plaisir, mais les questions peuvent aussi t’aider à réfléchir aux points forts que tu as déjà et à ceux que tu peux améliorer lorsqu’il s’agit d’écouter les autres. Ça sonne bien pour toi? (Tu saisis? Ça sonne..? 😉)

Mes ami.e.s diraient que je suis…

Est-ce que ça t’arrive d’interrompre quelqu’un quand il.elle parle? Sois honnête.

Voici à quoi je ressemble quand quelqu’un s’ouvre à moi et me parle de choses difficiles.

Champion.ne de la validation

Tu aimes que les autres se sentent vu.e.s et tu tires une grande fierté de ton talent. Tu as un don pour repérer quelqu’un qui ne va pas bien, mais n’oublie pas que pour devenir un.e champion, il faut de la pratique et du travail. Pour continuer à perfectionner tes capacités d’écoute, n’oublie pas de poser des questions ouvertes, de valider ce que l’autre ressent et de ne pas l’interrompre.

Hocheux.se de tête

Durant une conversation délicate, tu es capable de valider les sentiments d’une personne et de ne pas l’interrompre. Tu hoches souvent la tête pour montrer que tu écoutes. Mais si ton cou a besoin d’une pause, tu peux essayer d’offrir à l’autre un câlin ou une épaule pour pleurer. N’oublie pas de poser des questions ouvertes pour aider l’autre à s’ouvrir et établis un contact visuel pour montrer que tu l’écoutes.

Colleux.se

Les gros câlins enveloppants sont ta spécialité. Quand un.e ami.e a besoin d’un câlin, il.elle se tourne vers toi. Pour être encore plus à l’écoute, n’oublie pas de valider ce que l’autre ressent, de poser des questions ouvertes et d’établir un contact visuel pour montrer que tu l’écoutes. Ça aussi, ça réconforte les gens!

Pro du contact visuel

Tu es tellement doué.e pour établir un contact visuel que tu n’as probablement jamais perdu un duel de regards! Mais ne te limite pas à cette seule compétence; diversifie-toi un peu! Essaie de poser des questions ouvertes et de hocher la tête pour montrer à l’autre que tu l’écoutes. Ta posture est également importante; décroise les bras et détends-toi.

Juste quelques petites questions avant de commencer.

Nous sommes vraiment content.e.s que tu sois là ! Avant de commencer, on aimerait en savoir un peu plus sur toi. Ça nous aide à mieux te connaître et à mieux adapter la formation aux personnes et communautés qui l’utilisent en quête de soutien. Tes réponses resteront bien sûr 100 % confidentielles et ne seront accessibles qu’à l’équipe de Jack.org.

Pour en savoir plus, clique ici ou écris-nous à bethere@jack.org.

Quel nom doit apparaître sur ton attestation?

Vous avez été orienté vers cette page par une école ou une organisation ?

Quelle est ta date de naissance ?

Si vous avez 13 ans ou moins, nous vous recommandons fortement de remplir le Certificat Être là sous la supervision d'un adulte.

À quel genre t’identifies-tu le plus?

Es-tu une personne trans?

Dans quel pays vis-tu?

À quels groupes ethniques ou raciaux t'identifies-tu?

Vous identifiez-vous comme… (cochez toutes les réponses pertinentes)

Maintenant, prends une minute et réfléchis à un moment où un.e ami.e a eu besoin de ton soutien. Dans quelle mesure es-tu d’accord avec les énoncés qui suivent?

(Sois honnête. Tes réponses resteront confidentielles.)

Je suis capable de reconnaître une personne qui a des difficultés de santé mentale.

               Je suis capable d’entamer une conversation avec une personne à propos de sa santé mentale, sans la juger.

Je peux créer un climat de confiance pour aider quelqu’un à se confier sur ce qui le.la préoccupe.

               Je suis capable de trouver des moyens pratiques pour soutenir une personne qui a des difficultés de santé mentale.

               Je suis capable d’établir et de maintenir des limites saines tout en soutenant une personne qui a des difficultés de santé mentale.

Je peux trouver des ressources appropriées en matière de santé mentale pour un.e ami.e.

Je peux aider un.e ami.e à accéder aux ressources appropriées en matière de santé mentale.

Je serais à l’aise de soutenir un.e ami.e qui a des difficultés de santé mentale.

Je me sentirais à l’aise de demander de l’aide si j’avais des difficultés de santé mentale.

Si je vois qu'un.e ami.e ou un.e proche semble traverser une période difficile mentalement, j'essaierais d'engager la discussion avec lui.elle pour en parler.

Pourquoi veux-tu obtenir le certificat Être là? Coche tout ce qui s’applique :

Parfait! C’est parti. Que l’apprentissage commence!

Thank you! Your submission has been received!
Oops! Something went wrong while submitting the form.

BRAVO!

Tu as terminé le certificat Être là. Merci de t’informer et de contribuer à créer un monde où nous pouvons tous.toutes mieux nous soutenir les un.e.s les autres.

Permets-nous de te poser quelques petites questions avant de te remettre ton attestation.

               Je suis capable … de reconnaître une personne qui a des difficultés de santé mentale.

Je suis capable … d’entamer une conversation avec une personne à propos de sa santé mentale, sans la juger.

Je peux créer un climat de confiance pour aider quelqu’un à se confier sur ce qui le.la préoccupe.

Je suis capable de trouver des moyens pratiques pour soutenir une personne qui a des difficultés de santé mentale.

               Je suis capable d’établir et de maintenir des limites saines tout en soutenant une personne qui a des difficultés de santé mentale.

Je peux trouver des ressources appropriées en matière de santé mentale pour un.e ami.e.

Je peux aider un.e ami.e à accéder aux ressources appropriées en matière de santé mentale.

Je serais à l’aise de soutenir un.e ami.e qui a des difficultés de santé mentale.

               Je me sentirais à l’aise de demander de l’aide si j’avais des difficultés de santé mentale.

Si je vois qu'un.e ami.e ou un.e proche semble traverser une période difficile mentalement, je me sens capable d'ouvrir la discussion et d'en parler avec lui.elle.

Nous aimerions connaître ton avis sur le certificat Être là.

Indique dans quelle mesure tu es d’accord avec les énoncés ci-dessous.

Le certificat Être là a amélioré ma capacité à reconnaître les signes de difficultés de santé mentale chez une personne.

Après avoir suivi le certificat Être là, je me sens mieux outillé.e pour soutenir en toute sécurité une personne qui a des difficultés de santé mentale.

Après avoir terminé le certificat Être là, je me sens mieux outillé.e pour prendre soin de ma propre santé mentale.

Dans quelle mesure es-tu satisfait.e de ton expérience du certificat Être là?

Changerais-tu quelque chose au certificat Être là?

Prends une minute pour envoyer des mots d’encouragement à une autre personne qui fait son certificat Être là en ce moment.

Thank you! Your submission has been received!
Oops! Something went wrong while submitting the form.
No items found.

Traumavertissement : mentionne le suicide, le deuil et la dépression

Écouter la piste audio

Marie-Ève et Michele : Elle m’en parle ouvertement et moi, j’écoute

Lire la transcription

Traumavertissement: mentionne le suicide, le deuil et la dépression

Marie-Ève : Bonjour, moi, c’est Marie-Ève.

Michele : Je suis Michèle.

Marie-Ève : Puis c’est ma mère.

Michele : Ma fille.

Nous, on a vécu un choc. Un décès par suicide. Donc, on a parlé beaucoup de la santé mentale, comme on parle de l’asthme, comme on parle du diabète.

Marie-Ève : En fait, ce qui s’est passé, c’est que j’ai eu de la difficulté mon deuil, puis j’ai voulu… j’ai refusé de passer à travers les étapes normales du deuil. J’ai voulu tout de suite aller bien.

Et, un jour, j’ai réalisé que ç’allait vraiment, vraiment pas bien. J’ai vraiment tapé le fond. J’ai commencé à aller voir une psychologue. Je suis allée chercher de l’aide, mais j’ai pas voulu vraiment inquiéter ma famille, qui était mes parents. Alors, j’ai vraiment tout gardé ça pour moi.

Michele : Moi, je me souviens, on était dans la voiture, puis j’ai dit : est-ce que tu veux qu’on fasse quelque chose? Elle dit : je veux juste être bien.

Marie-Ève : Je me suis rendu compte que je ne pouvais pas passer à travers ça toute seule et c’est là que j’ai commencé à en parler avec ma mère puis de lui dire que j’avais vraiment beaucoup de difficulté puis que là j’avais un peu atteint le bas-fond.

Michele : Quand Marie-Ève m’a expliqué qu’elle allait pas bien, je me suis dit : il faut qu’on trouve une solution et la solution va venir d’elle.

Elle a fait ce qu’il fallait, puis quand on est toutes les deux ensemble, elle m’en parle ouvertement, elle me parle de son cheminement. Puis, bien, moi, j’écoute. <rire>

Marie-Ève : Elle est ouverte, elle est prête à m’écouter, puis que je peux vraiment partager. Puis c’est vraiment ça. C’est le regard, puis le moment. Ma mère, elle sait choisir ses moments pour me demander quand est-ce que ça va puis pour vraiment me montrer qu’elle a le temps pour moi.

Puis de voir qu’il y avait aucun jugement de la part de ma mère, que c’était comme… bien, c’est des choses qui arrivent, puis si c’est ca que t’as besoin, bien, on va aller chercher l’aide.

Michele : Et en tant que parent, le plus important, ce sont mes enfants. Donc, je veux qu’ils aillent bien. Et ça, bien, c’est parler, écoute active, prendre le temps de discuter.

Marie-Ève : Y’a des gens autour de nous, y’a tout le temps des gens autour de nous qui sont là, qui sont prêts à nous aider, qui veulent nous aider. Mais il faut leur laisser savoir. Il faut leur dire qu’on a de la difficulté, qu’on a besoin d’aide pour que ces personnes-là puissent embarquer et venir nous aider, nous écouter, nous supporter.

Michele : En fait, moi, Marie-Ève, je trouve que t’as fait un cheminement, puis je suis vraiment fière de toi. J’ai tout l’amour pour toi et tu m’apportes tellement de bonheur que je suis contente que t’ailles bien.

Marie-Ève : Merci, maman. Tu… tu m’as vraiment aidée puis t’es vraiment un modèle pour moi de force puis de soutien, puis j’aurais pas pu demander mieux dans mon cheminement d’avoir quelqu’un comme toi, puis j’espère que je vais être aussi bonne pour mes enfants que t’as été bonne pour moi.

Michele : J’ai aucun doute. Aucun doute.

Text content.

According to Be There, how should you create a safe environment for someone struggling with their mental health?

Thank you! Your submission has been received!
Oops! Something went wrong while submitting the form.

A classmate is feeling so anxious about an upcoming exam that they’re nauseous and have barely eaten all week. This change is…

Presque, mais ta réponse n’est pas tout à fait complète.

Bon travail.

Thank you! Your submission has been received!
Oops! Something went wrong while submitting the form.

Ali joined the science club

Thank you! Your submission has been received!
Oops! Something went wrong while submitting the form.

Fill in the blanks:

🎶 "We're talking 'bout !" 🎵

Almost, but your answer isn't quite complete

C’est exact!

Thank you! Your submission has been received!
Oops! Something went wrong while submitting the form.

Vidéos facultatives

Écouter la piste audio

Stéphanie et Léa : J’ai fait preuve d’ouverture d’esprit

Lire la transcription

Stéphanie : Je m’appelle Stéphanie.

Léa : Moi c’est Léa, puis ça fait à peu près 10 ans qu’on est amies.

Stéphanie : Un gros 10 ans.

Léa : Oui.

Stéphanie : On est allées dans différentes universités, différents programmes, donc j’ai un peu perdu mon groupe d’amis que je voyais au quotidien. Puis j’ai commencé à me sentir comme si j’étais toute seule à toujours être celle qui va voir les gens, organise des choses toutes les fins de semaine. Donc ç’a un peu joué dans ma tête, puis je l’ai vraiment gardé longtemps, puis y’ a un soir où on dirait que ç’a été trop, puis j’ai explosé.

Léa : C’est sûr qu’on s’en est tout le temps rendu compte que Steph, elle faisait plus d’efforts, elle faisait plus de démarches pour qu’on se voie, puis quand elle a réagi comme ça j’me suis dit OK. On le savait déjà qu’elle le faisait, mais maintenant on voit que ça la dérangeait vraiment dans le fond, puis c’était pas juste pour son plaisir personnel.

Stéphanie : Moi j’étais tellement attaquante. J’aurais pu avoir une réaction super agressive, puis Léa a été très accueillante dans ça. Donc directement elle m’a demandé : « Tu veux-tu qu’on aille prendre une marche, prendre un petit moment ? ».

Léa : C’est sûr que dans le fond, c’est pas toujours facile d’être à l’écoute, puis de faire une bonne écoute pour ses amis. J’aurais pu réagir d’une autre façon, puis un peu contre-attaquer comment elle nous attaquait, puis faire comme: dans le fond t’as pas raison, puis aussi crier…

Stéphanie : J’aurais compris.

Léa : Puis me fâcher aussi, mais c’est sûr que ça s’apprend être à l’écoute, puis faire une bonne écoute. Puis faut que tu sois capable aussi de prendre la critique parce que parfois ça peut être en lien avec ce que toi… quelque chose que toi t’as fait.

Stéphanie : C’est sûr que la première réaction de tout le monde c’est de réagir, puis de vouloir crier…

Léa : Contre-attaquer.

Stéphanie : Puis de se défendre, mais c’est autant développer son écoute que développer sa gestion de savoir laisser ses propres émotions de côté pour être là, puis ça, ça se développe vraiment avec le temps. Puis avec les essais souvent de… tu réagis, l’autre personne re-réagi, puis ça explose. Puis elle m’a posé des questions sur… pour essayer de plus comprendre qu’est-ce que je vivais, puis aussi m’aider à comprendre tout ça, parce que moi-même j’étais toute confuse, ça bouillait dans ma tête depuis tellement longtemps. Ç’a été vraiment une belle réaction, vu que j’ai pas senti que j’étais folle de réagir comme ça. J’me suis sentie accueillie, j’me suis sentie supportée à ce moment-là. Puis y’ a eu ce soir-là, mais un autre moment on en a reparlé aussi pour vraiment faire le point là-dessus, puis elle voulait vraiment être sûre qu’elle répondait à mes besoins par rapport à ça. Savoir qu’est-ce qu’elle pouvait faire de plus pour pas que je me sente de cette façon-là. Pour moi, en fait, ce moment-là a été un peu un point tournant, puis ça… j’ai pu comprendre qu’est-ce que je vivais, puis qu’est-ce que je ressentais, puis me rééquilibrer un peu par rapport à ça, mais ç’a aussi remis un nouvel équilibre dans notre amitié.

Léa : C’est des exceptions.

Stéphanie : Puis c’est ça, j’me sens beaucoup mieux dans cette relation-là.

Léa : Moi aussi.

Écouter la piste audio

Alex et Alexandra : Je l’ai laissée guider nos conversations

Lire la transcription

Alex : Mon nom c’est Alex. J’ai rencontré l’autre Alex à Marianopolis, au Cégep, dans ma 1re année.

Alexandra : Quand on a commencé à se parler, on est devenus amis proches et là c’est un de mes très très bons amis, un de mes meilleurs amis. La première fois que je me suis confiée à toi la session d’avant, j’avais eu de la difficulté avec ma santé mentale, y’avait… j’étais vraiment submergée par l’école, les parascolaires, puis j’étais en train de craquer parce que je sentais que ces sentiments-là, de la session d’avant, revenaient.

Alex : Pour moi c’était pas tellement que la plus grande chose dans le monde, c’était juste comme… c’était mon amie qui était… toi t’étais triste pour plusieurs raisons et moi j’étais juste… je voulais être honnête.

Alexandra : Puis t’écoutais vraiment. Puis j’me rappelle mon ami qui a dit : « Ah, genre, je sais pas quoi dire. », puis toi qui a répondu : t’as pas nécessairement besoin de dire quelque chose, mais simplement d’écouter la personne, puis de montrer que t’es là. J’me suis confiée de plus en plus à toi, puis j’ai remarqué que t’écoutes vraiment beaucoup, que t’écoutes bien, puis que tu te soucies de la personne. T’es intéressé d’entendre ce que j’ai à dire, puis pas juste de, toi, montrer ton point à toi, puis que la raison pour laquelle t’es là pour moi c’est pour moi et non pour tes besoins.

Alex : Et j’peux pas m’imaginer dans ce scénario. Si j’étais là, je voudrais juste que quelqu’un m’entende et c’est ça que j’ai essayé de faire.

Alexandra : Ouais, ben justement j’trouve que quand quelqu’un est dans une position vulnérable, le fait de lui donner cet espace-là, puis de l’encourager à continuer de te parler, puis à pas juste toi lui donner tes idées, j’trouve que ça fait toute la différence. Parce que quand quelqu’un fait juste te bombarder de conseils ou de ce qu’il pense, c’est difficile après ça s’ouvrir à cette personne-là, puis tandis que quand tu te sens accepté, quand tu te sens compris, c’est beaucoup plus facile.

Alex : La personne qui te connaît le plus des fois c’est toi-même et t’as juste besoin d’aide pour naviguer dans ton être, et tes pensées, et tout ça.

Alexandra : Puis ce que j’trouve vraiment important de demander, c’est des questions ouvertes du genre : comment te sens-tu par rapport à ça ? Ou : à quoi t’as pensé ? Est-ce que t’as déjà vécu ça avant ? J’trouve que ça ouvre vraiment la conversation. Je sais que si j’ai besoin de lui, si j’ai besoin de lui parler, j’peux l’appeler et il va m’écouter, puis il est toujours là. Puis si lui il a des problèmes, je sais, puis il sait qu’il peut m’en parler aussi. Merci.

Lire la transcription

Pascal: [00:00:01.25] Bonjour, mon nom est Pascal Jobin. Je suis entraîneur de basketball et j'ai eu la chance d'être l'entraîneur de Monsieur Derrick Jérôme.

Derrick: [00:00:06.92] Derrick Jérôme. Je suis un ancien joueur de basket qui a joué pour Pascal Jobin. Moi, en réalité, j'ai commencé à jouer au basket super jeune. Puis en secondaire trois, j'avais fait un changement d'école, puis je me suis fait renvoyer d'une école. Ça a commencé à mal aller, je dirais, à la séparation de mes parents. Ça allait moins bien dans ma vie. Je ne savais plus trop [00:00:30.00] vers quoi je voulais m'enligner. Je suis retourné à mon école où j'avais fait mon secondaire un-deux qui est l'école de la ville où que je viens. Puis Pascal est arrivé en même temps qui s'occupait du programme de basket là-bas.

Pascal: [00:00:41.69] J'ai vu le talent, mais j'ai vu aussi le tannant.

Derrick: [00:00:44.72] Exact. Exact. C'est bien.

Pascal: [00:00:46.46] T’avais un manque de discipline au niveau physiquement, tu étais, tu étais tout petit, mais je voyais le feu dans tes yeuxquand tu avais un ballon dans tes mains. Puis là, j'étais comme ok. Comme je voyais beaucoup d'athlètes, je me disais qu'est ce que je peux faire avec lui [00:01:00.00] pour prendre cette partie-là, mais le mettre où la société demande certaines choses, dont les notes, dont la discipline, mais pour tout. Puis je pense qu'il y a des choses qu'on a parlé vers la fin de ton secondaire quatre, avant le secondaire cinq, que j'ai dit “Écoute, si tu changes pas ça l'année prochaine, ça ne fonctionnera pas.”

Derrick: [00:01:14.99] Moi, dans ma tête, j'allais au cégep juste pour jouer au basket. J'allais pas là pour pour être à l'école. Puis Pascal, il m'a aidé, il m'a écouté. Dans le fond, moi j'avais beaucoup de questionnements à un moment donné, dans ma tête, dans mon cheminement, parce que ça allait pas bien. Puis j'étais juste basket, basket, basket, puis [00:01:30.00] je savais pas trop comment en parler. Puis j'avais été voir Pascal, puis Pascal, de tout mon entourage, c'est le seul qui a comme compris, puis qui était là pour m'écouter vraiment.

Pascal: [00:01:39.89] Puis je sentais une différence. Plus les semaines avançaient, je lui demandais pour les notes: qu'est ce qui se passe? Comment ça va à l'école? On avait les rencontres d'équipe, puis tu étais plus, plus on avançait, plus tu étais distant. Puis c'est là que tu étais venu me parler. Parce que tu voyais qu'il se passait quelque chose. Moi, je sentais qu'il se passait quelque chose. Je veux dire. Puis il a fallu qu'on gère cette situation-là [00:02:00.00].

Derrick: [00:02:01.01] Je prenais du Concerta pour me concentrer à l'école parce que les profs disaient que j'avais de la misère à me concentrer. Je parlais à tout le monde, j'étais dérangeant dans les cours, mais le Concerta faisait en sorte que je mangeais pas beaucoup. Puis déjà, là, j'ai pris du poids,mais dans le temps, j'étais beaucoup, beaucoup plus maigre. C'était mon point faible un peu aussi au basket. Fait que moi, dans ma tête, je me disais je veux pas en prendre parce qu'il faut que je prenne du poids, il faut que je grossisse pour le basket et tout. Mais Pascal m'a fait comprendre que c'était une bonne chose. Il fallait que je le fasse pour moi, puis pour les études. Je l'ai fait. J'ai pris pendant pendant [00:02:30.00] au moins la première année, ça c'est sûr.

Pascal: [00:02:31.55] Moi, comme entraîneur, j'ai toujours focussé sur la personne avant, avant l'équipe, le succès de la personne, le développement de la personne, ça a toujours été important pour moi. S'il a une chance de pouvoir jouer au cégep, il faut qu'il améliore ses notes. Mais avant tout, c'est toutes ces étapes-là. Je voulais développer une confiance avec toi et cette confiance-là pour que, pour que tu m'écoutes, c'était le basket.

Derrick: [00:02:50.93] Avec du recul, quand je repense à ça, je me rappelle j'aurais jamais fini mon secondaire, j'aurais pas fini mon secondaire, j'aurais pas pu aller [00:03:00.00] faire mon cours en immobilier. Je pense que, où que je suis rendu aujourd'hui part vraiment de ce qu'on a bâti ensemble pour pour finir mon secondaire, ça c'est sûr.

Propose-lui de lui prêter ton vélo ou de l'accompagner dans l'autobus.

+

Faites une pause nature ensemble.

+

Assume quelques tâches pour elle ou propose-lui de les faire avec elle.

+

Suggère-lui une activité qu’elle aime faire, même si ce n’est pas ton activité préférée.

+

Rappelle-lui de prendre ses médicaments.

+

Propose-lui de lui montrer tes notes de cours.

+

Propose-lui de le rencontrer avant son rendez-vous pour relâcher un peu la pression.

+

Propose-lui de l’accompagner à son rendez-vous.

+

Prépare-lui un repas ou apporte-lui son plat préféré.

+

Invite-la à te retrouver après l’école pour faire une pause et pour relaxer un peu.

+

Aide-le à se préparer pour sa séance. Écrivez ensemble des questions qu’il souhaite poser à son thérapeute.

+

Aide-le à organiser son emploi du temps, à remplir des documents et à bien suivre ses rendez-vous.

+

Demande-lui ce dont il a besoin. S’il ne le sait pas, tu peux lui faire des suggestions.

+

Demande-lui ce dont elle a besoin. Si elle ne le sait pas, tu peux lui faire des suggestions.

+

Demande-lui ce dont elle a besoin. Si elle ne le sait pas, tu peux lui faire des suggestions.

+

Faites des recherches ensemble pour comprendre le parcours, l’approche et les valeurs du thérapeute.

+

Une amie vit beaucoup d’anxiété et elle passe une très mauvaise journée à l’école.

Elle est vraiment très stressée et épuisée à la fin de la journée, et tu t’inquiètes pour elle. Elle est obsédée par un examen important qui aura lieu demain. Tu sais aussi que les déplacements en transport en commun sont une grande source de stress pour elle.

Ta jeune sœur vit une rupture douloureuse

Elle mange très peu et n’a pas quitté sa chambre de la fin de semaine. Elle a reçu un diagnostic de dépression il y a six mois, et les médicaments semblent l’aider, quand elle se souvient de les prendre.

Un de tes proches amis t’a confié récemment qu’il songeait à voir un thérapeute

Quand tu l’interroges sur le sujet quelques jours plus tard, il affirme avoir un rendez-vous la semaine prochaine, ce qui lui cause beaucoup de nervosité. Il ajoute être très occupé et envisager d’annuler la séance.

Bien joué, merci d’avoir répondu!

No items found.
No items found.

Tu n’as pas encore accès à cette partie du cours.

Reviens en arrière et termine la leçon précédente, s’il te plaît.