Activity: Checking-In
Remember Ali and Sarah? Help Sarah use Golden Rule #1 Say What You See to check in with Ali.
Hey, sorry I missed your call. So much homework 😫
What’s with you lately? Are you avoiding me?
This might make Ali defensive.
You stuck to the facts and opened up the conversation.
L’histoire de Marie-Ève et Michele
Regarde cette vidéo de Marie-Ève et de sa mère, Michèle, pour voir comment Michèle a appliqué la règle d’or « Écoute activement » pour soutenir sa fille lors d’une période difficile.
Traumavertissement : mentionne le suicide, le deuil et la dépression
Traumavertissement: mentionne le suicide, le deuil et la dépression
Marie-Ève : Bonjour, moi, c’est Marie-Ève.
Michele : Je suis Michèle.
Marie-Ève : Puis c’est ma mère.
Michele : Ma fille.
Nous, on a vécu un choc. Un décès par suicide. Donc, on a parlé beaucoup de la santé mentale, comme on parle de l’asthme, comme on parle du diabète.
Marie-Ève : En fait, ce qui s’est passé, c’est que j’ai eu de la difficulté mon deuil, puis j’ai voulu… j’ai refusé de passer à travers les étapes normales du deuil. J’ai voulu tout de suite aller bien.
Et, un jour, j’ai réalisé que ç’allait vraiment, vraiment pas bien. J’ai vraiment tapé le fond. J’ai commencé à aller voir une psychologue. Je suis allée chercher de l’aide, mais j’ai pas voulu vraiment inquiéter ma famille, qui était mes parents. Alors, j’ai vraiment tout gardé ça pour moi.
Michele : Moi, je me souviens, on était dans la voiture, puis j’ai dit : est-ce que tu veux qu’on fasse quelque chose? Elle dit : je veux juste être bien.
Marie-Ève : Je me suis rendu compte que je ne pouvais pas passer à travers ça toute seule et c’est là que j’ai commencé à en parler avec ma mère puis de lui dire que j’avais vraiment beaucoup de difficulté puis que là j’avais un peu atteint le bas-fond.
Michele : Quand Marie-Ève m’a expliqué qu’elle allait pas bien, je me suis dit : il faut qu’on trouve une solution et la solution va venir d’elle.
Elle a fait ce qu’il fallait, puis quand on est toutes les deux ensemble, elle m’en parle ouvertement, elle me parle de son cheminement. Puis, bien, moi, j’écoute. <rire>
Marie-Ève : Elle est ouverte, elle est prête à m’écouter, puis que je peux vraiment partager. Puis c’est vraiment ça. C’est le regard, puis le moment. Ma mère, elle sait choisir ses moments pour me demander quand est-ce que ça va puis pour vraiment me montrer qu’elle a le temps pour moi.
Puis de voir qu’il y avait aucun jugement de la part de ma mère, que c’était comme… bien, c’est des choses qui arrivent, puis si c’est ca que t’as besoin, bien, on va aller chercher l’aide.
Michele : Et en tant que parent, le plus important, ce sont mes enfants. Donc, je veux qu’ils aillent bien. Et ça, bien, c’est parler, écoute active, prendre le temps de discuter.
Marie-Ève : Y’a des gens autour de nous, y’a tout le temps des gens autour de nous qui sont là, qui sont prêts à nous aider, qui veulent nous aider. Mais il faut leur laisser savoir. Il faut leur dire qu’on a de la difficulté, qu’on a besoin d’aide pour que ces personnes-là puissent embarquer et venir nous aider, nous écouter, nous supporter.
Michele : En fait, moi, Marie-Ève, je trouve que t’as fait un cheminement, puis je suis vraiment fière de toi. J’ai tout l’amour pour toi et tu m’apportes tellement de bonheur que je suis contente que t’ailles bien.
Marie-Ève : Merci, maman. Tu… tu m’as vraiment aidée puis t’es vraiment un modèle pour moi de force puis de soutien, puis j’aurais pas pu demander mieux dans mon cheminement d’avoir quelqu’un comme toi, puis j’espère que je vais être aussi bonne pour mes enfants que t’as été bonne pour moi.
Michele : J’ai aucun doute. Aucun doute.
Text content.
According to Be There, how should you create a safe environment for someone struggling with their mental health?
A classmate is feeling so anxious about an upcoming exam that they’re nauseous and have barely eaten all week. This change is…
Ali joined the science club
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Vidéos facultatives
Stéphanie : Je m’appelle Stéphanie.
Léa : Moi c’est Léa, puis ça fait à peu près 10 ans qu’on est amies.
Stéphanie : Un gros 10 ans.
Léa : Oui.
Stéphanie : On est allées dans différentes universités, différents programmes, donc j’ai un peu perdu mon groupe d’amis que je voyais au quotidien. Puis j’ai commencé à me sentir comme si j’étais toute seule à toujours être celle qui va voir les gens, organise des choses toutes les fins de semaine. Donc ç’a un peu joué dans ma tête, puis je l’ai vraiment gardé longtemps, puis y’ a un soir où on dirait que ç’a été trop, puis j’ai explosé.
Léa : C’est sûr qu’on s’en est tout le temps rendu compte que Steph, elle faisait plus d’efforts, elle faisait plus de démarches pour qu’on se voie, puis quand elle a réagi comme ça j’me suis dit OK. On le savait déjà qu’elle le faisait, mais maintenant on voit que ça la dérangeait vraiment dans le fond, puis c’était pas juste pour son plaisir personnel.
Stéphanie : Moi j’étais tellement attaquante. J’aurais pu avoir une réaction super agressive, puis Léa a été très accueillante dans ça. Donc directement elle m’a demandé : « Tu veux-tu qu’on aille prendre une marche, prendre un petit moment ? ».
Léa : C’est sûr que dans le fond, c’est pas toujours facile d’être à l’écoute, puis de faire une bonne écoute pour ses amis. J’aurais pu réagir d’une autre façon, puis un peu contre-attaquer comment elle nous attaquait, puis faire comme: dans le fond t’as pas raison, puis aussi crier…
Stéphanie : J’aurais compris.
Léa : Puis me fâcher aussi, mais c’est sûr que ça s’apprend être à l’écoute, puis faire une bonne écoute. Puis faut que tu sois capable aussi de prendre la critique parce que parfois ça peut être en lien avec ce que toi… quelque chose que toi t’as fait.
Stéphanie : C’est sûr que la première réaction de tout le monde c’est de réagir, puis de vouloir crier…
Léa : Contre-attaquer.
Stéphanie : Puis de se défendre, mais c’est autant développer son écoute que développer sa gestion de savoir laisser ses propres émotions de côté pour être là, puis ça, ça se développe vraiment avec le temps. Puis avec les essais souvent de… tu réagis, l’autre personne re-réagi, puis ça explose. Puis elle m’a posé des questions sur… pour essayer de plus comprendre qu’est-ce que je vivais, puis aussi m’aider à comprendre tout ça, parce que moi-même j’étais toute confuse, ça bouillait dans ma tête depuis tellement longtemps. Ç’a été vraiment une belle réaction, vu que j’ai pas senti que j’étais folle de réagir comme ça. J’me suis sentie accueillie, j’me suis sentie supportée à ce moment-là. Puis y’ a eu ce soir-là, mais un autre moment on en a reparlé aussi pour vraiment faire le point là-dessus, puis elle voulait vraiment être sûre qu’elle répondait à mes besoins par rapport à ça. Savoir qu’est-ce qu’elle pouvait faire de plus pour pas que je me sente de cette façon-là. Pour moi, en fait, ce moment-là a été un peu un point tournant, puis ça… j’ai pu comprendre qu’est-ce que je vivais, puis qu’est-ce que je ressentais, puis me rééquilibrer un peu par rapport à ça, mais ç’a aussi remis un nouvel équilibre dans notre amitié.
Léa : C’est des exceptions.
Stéphanie : Puis c’est ça, j’me sens beaucoup mieux dans cette relation-là.
Léa : Moi aussi.
Alex : Mon nom c’est Alex. J’ai rencontré l’autre Alex à Marianopolis, au Cégep, dans ma 1re année.
Alexandra : Quand on a commencé à se parler, on est devenus amis proches et là c’est un de mes très très bons amis, un de mes meilleurs amis. La première fois que je me suis confiée à toi la session d’avant, j’avais eu de la difficulté avec ma santé mentale, y’avait… j’étais vraiment submergée par l’école, les parascolaires, puis j’étais en train de craquer parce que je sentais que ces sentiments-là, de la session d’avant, revenaient.
Alex : Pour moi c’était pas tellement que la plus grande chose dans le monde, c’était juste comme… c’était mon amie qui était… toi t’étais triste pour plusieurs raisons et moi j’étais juste… je voulais être honnête.
Alexandra : Puis t’écoutais vraiment. Puis j’me rappelle mon ami qui a dit : « Ah, genre, je sais pas quoi dire. », puis toi qui a répondu : t’as pas nécessairement besoin de dire quelque chose, mais simplement d’écouter la personne, puis de montrer que t’es là. J’me suis confiée de plus en plus à toi, puis j’ai remarqué que t’écoutes vraiment beaucoup, que t’écoutes bien, puis que tu te soucies de la personne. T’es intéressé d’entendre ce que j’ai à dire, puis pas juste de, toi, montrer ton point à toi, puis que la raison pour laquelle t’es là pour moi c’est pour moi et non pour tes besoins.
Alex : Et j’peux pas m’imaginer dans ce scénario. Si j’étais là, je voudrais juste que quelqu’un m’entende et c’est ça que j’ai essayé de faire.
Alexandra : Ouais, ben justement j’trouve que quand quelqu’un est dans une position vulnérable, le fait de lui donner cet espace-là, puis de l’encourager à continuer de te parler, puis à pas juste toi lui donner tes idées, j’trouve que ça fait toute la différence. Parce que quand quelqu’un fait juste te bombarder de conseils ou de ce qu’il pense, c’est difficile après ça s’ouvrir à cette personne-là, puis tandis que quand tu te sens accepté, quand tu te sens compris, c’est beaucoup plus facile.
Alex : La personne qui te connaît le plus des fois c’est toi-même et t’as juste besoin d’aide pour naviguer dans ton être, et tes pensées, et tout ça.
Alexandra : Puis ce que j’trouve vraiment important de demander, c’est des questions ouvertes du genre : comment te sens-tu par rapport à ça ? Ou : à quoi t’as pensé ? Est-ce que t’as déjà vécu ça avant ? J’trouve que ça ouvre vraiment la conversation. Je sais que si j’ai besoin de lui, si j’ai besoin de lui parler, j’peux l’appeler et il va m’écouter, puis il est toujours là. Puis si lui il a des problèmes, je sais, puis il sait qu’il peut m’en parler aussi. Merci.
Pascal: [00:00:01.25] Bonjour, mon nom est Pascal Jobin. Je suis entraîneur de basketball et j'ai eu la chance d'être l'entraîneur de Monsieur Derrick Jérôme.
Derrick: [00:00:06.92] Derrick Jérôme. Je suis un ancien joueur de basket qui a joué pour Pascal Jobin. Moi, en réalité, j'ai commencé à jouer au basket super jeune. Puis en secondaire trois, j'avais fait un changement d'école, puis je me suis fait renvoyer d'une école. Ça a commencé à mal aller, je dirais, à la séparation de mes parents. Ça allait moins bien dans ma vie. Je ne savais plus trop [00:00:30.00] vers quoi je voulais m'enligner. Je suis retourné à mon école où j'avais fait mon secondaire un-deux qui est l'école de la ville où que je viens. Puis Pascal est arrivé en même temps qui s'occupait du programme de basket là-bas.
Pascal: [00:00:41.69] J'ai vu le talent, mais j'ai vu aussi le tannant.
Derrick: [00:00:44.72] Exact. Exact. C'est bien.
Pascal: [00:00:46.46] T’avais un manque de discipline au niveau physiquement, tu étais, tu étais tout petit, mais je voyais le feu dans tes yeuxquand tu avais un ballon dans tes mains. Puis là, j'étais comme ok. Comme je voyais beaucoup d'athlètes, je me disais qu'est ce que je peux faire avec lui [00:01:00.00] pour prendre cette partie-là, mais le mettre où la société demande certaines choses, dont les notes, dont la discipline, mais pour tout. Puis je pense qu'il y a des choses qu'on a parlé vers la fin de ton secondaire quatre, avant le secondaire cinq, que j'ai dit “Écoute, si tu changes pas ça l'année prochaine, ça ne fonctionnera pas.”
Derrick: [00:01:14.99] Moi, dans ma tête, j'allais au cégep juste pour jouer au basket. J'allais pas là pour pour être à l'école. Puis Pascal, il m'a aidé, il m'a écouté. Dans le fond, moi j'avais beaucoup de questionnements à un moment donné, dans ma tête, dans mon cheminement, parce que ça allait pas bien. Puis j'étais juste basket, basket, basket, puis [00:01:30.00] je savais pas trop comment en parler. Puis j'avais été voir Pascal, puis Pascal, de tout mon entourage, c'est le seul qui a comme compris, puis qui était là pour m'écouter vraiment.
Pascal: [00:01:39.89] Puis je sentais une différence. Plus les semaines avançaient, je lui demandais pour les notes: qu'est ce qui se passe? Comment ça va à l'école? On avait les rencontres d'équipe, puis tu étais plus, plus on avançait, plus tu étais distant. Puis c'est là que tu étais venu me parler. Parce que tu voyais qu'il se passait quelque chose. Moi, je sentais qu'il se passait quelque chose. Je veux dire. Puis il a fallu qu'on gère cette situation-là [00:02:00.00].
Derrick: [00:02:01.01] Je prenais du Concerta pour me concentrer à l'école parce que les profs disaient que j'avais de la misère à me concentrer. Je parlais à tout le monde, j'étais dérangeant dans les cours, mais le Concerta faisait en sorte que je mangeais pas beaucoup. Puis déjà, là, j'ai pris du poids,mais dans le temps, j'étais beaucoup, beaucoup plus maigre. C'était mon point faible un peu aussi au basket. Fait que moi, dans ma tête, je me disais je veux pas en prendre parce qu'il faut que je prenne du poids, il faut que je grossisse pour le basket et tout. Mais Pascal m'a fait comprendre que c'était une bonne chose. Il fallait que je le fasse pour moi, puis pour les études. Je l'ai fait. J'ai pris pendant pendant [00:02:30.00] au moins la première année, ça c'est sûr.
Pascal: [00:02:31.55] Moi, comme entraîneur, j'ai toujours focussé sur la personne avant, avant l'équipe, le succès de la personne, le développement de la personne, ça a toujours été important pour moi. S'il a une chance de pouvoir jouer au cégep, il faut qu'il améliore ses notes. Mais avant tout, c'est toutes ces étapes-là. Je voulais développer une confiance avec toi et cette confiance-là pour que, pour que tu m'écoutes, c'était le basket.
Derrick: [00:02:50.93] Avec du recul, quand je repense à ça, je me rappelle j'aurais jamais fini mon secondaire, j'aurais pas fini mon secondaire, j'aurais pas pu aller [00:03:00.00] faire mon cours en immobilier. Je pense que, où que je suis rendu aujourd'hui part vraiment de ce qu'on a bâti ensemble pour pour finir mon secondaire, ça c'est sûr.
Une amie vit beaucoup d’anxiété et elle passe une très mauvaise journée à l’école.
Elle est vraiment très stressée et épuisée à la fin de la journée, et tu t’inquiètes pour elle. Elle est obsédée par un examen important qui aura lieu demain. Tu sais aussi que les déplacements en transport en commun sont une grande source de stress pour elle.

Ta jeune sœur vit une rupture douloureuse
Elle mange très peu et n’a pas quitté sa chambre de la fin de semaine. Elle a reçu un diagnostic de dépression il y a six mois, et les médicaments semblent l’aider, quand elle se souvient de les prendre.

Un de tes proches amis t’a confié récemment qu’il songeait à voir un thérapeute
Quand tu l’interroges sur le sujet quelques jours plus tard, il affirme avoir un rendez-vous la semaine prochaine, ce qui lui cause beaucoup de nervosité. Il ajoute être très occupé et envisager d’annuler la séance.

Bien joué, merci d’avoir répondu!
Tu n’as pas encore accès à cette partie du cours.
Reviens en arrière et termine la leçon précédente, s’il te plaît.