L’histoire de Benjamin et Sarah

Lesson is 23% done.

Activity: Checking-In

Remember Ali and Sarah? Help Sarah use Golden Rule #1 Say What You See to check in with Ali.

Hey, sorry I missed your call. So much homework 😫

How should Sarah respond?

What’s with you lately? Are you avoiding me?

Not quite.

This might make Ali defensive.

Good choice!

You stuck to the facts and opened up the conversation.

Let's continue on!

L’histoire de Benjamin et Sarah

Regarde cette vidéo de Benjamin et de son enseignante, Sarah. Tu y verras comment Sarah a appliqué la règle d’or « Montre que tu tiens à la personne » pour soutenir Benjamin lors d’une période difficile.

Bienvenue au certificat Être là!

Félicitations! Tu as franchi le premier pas d’une démarche qui t’amènera à mieux soutenir tes proches et tes pairs.

Voici ce que tu apprendras tout au long de cette formation :

  • Les signes avant-coureurs qui indiquent qu’une personne pourrait avoir des difficultés de santé mentale;
  • Les 5 règles d’or d’Être là, un cadre pratique pour soutenir une personne en difficulté;
  • des conseils sur l’autosoin, parce que ta santé mentale est tout aussi importante que celle des autres.

Voici ce que tu devras faire :

  • Découvrir chacune des règles d’or dans de courts tutoriels.
  • Écouter les témoignages de personnes qui ont été là pour leurs ami.e.s et leurs proches.
  • Tester tes connaissances grâce à des jeux-questionnaires interactifs.
  • T’exercer à appliquer les règles d’or dans des situations de la vie réelle.

À quoi s'attendre:

Quand tu auras terminé les six leçons, tu recevras la fabuleuse attestation du certificat Être là! Tout au long de la formation, tu remporteras des badges et tu recevras des encouragements de la part d’autres apprenant.e.s du monde entier. Il te faudra environ deux heures pour terminer le certificat Être là. Si tu dois prendre une pause, nous sauvegarderons automatiquement ta progression pour que tu puisses reprendre là où tu étais rendu.e.

Plus que quelques minutes avant le début de la formation… Mais juste avant, nous avons quelques questions pour toi.

« C’est trop cher. Je ne peux pas me le permettre. »

  • Consulter les polices d’assurance de l’école ou du travail de la personne pour voir ce qui est couvert.
  • Faire un budget mensuel avec la personne ou lui proposer un modèle à remplir.
  • Recherche des programmes communautaires ou d’autres options gratuites.

« C’est trop loin. Il n’y a rien près de chez moi. »

  • Rechercher les possibilités de thérapie en ligne ou de lignes d’écoute.
  • Pour les élèves du secondaire : Interroger votre conseiller.ère d’orientation sur le soutien offert localement.
  • Pour les étudiant.e.s du niveau collégial ou universitaire : visiter les services aux étudiant.e.s du campus pour connaître les services offerts.

« Je suis trop occupé.e. Je n’ai pas le temps. »

  • Lui suggérer de faire une liste de tout ce que la personne a à faire, puis l’aider à établir des priorités entre ce qui doit être fait et ce qui peut attendre.
  • L’aider à établir un horaire hebdomadaire, en réservant du temps pour les engagements majeurs et les priorités absolues.
  • Lui demander comment tu peux l’aider à faire avancer les choses.
  • L’encourager à trouver un.e thérapeute flexible sur les horaires de rendez-vous.

« Je n’ai pas de voiture. Je ne peux pas y aller. »

  • Réfléchir à d’autres options, comme le vélo ou le transport en commun. Il est aussi possible de demander à un.e ami.e de l’amener.
  • Peut-être que le.la professionnel.le qu’il.elle consulte offre la possibilité de faire des rencontres virtuelles ou téléphoniques.

« C’est gênant. Je ne veux pas que les gens sachent que je consulte. »

  • Les professionnel.le.s de la santé mentale ont des engagements de confidentialité à respecter. Faire des recherches ou contacter un.e fournisseur.se pour le lui demander.
  • Si la personne choisit de consulter un.e thérapeute, il.elle peut préciser la manière dont il.elle veut être joint.e pour des raisons de confidentialité.
  • Envisager d’appeler ou d’envoyer un texto à une ligne d’écoute anonyme.

« Je ne peux pas faire de thérapie en ligne. Je n’ai pas d’intimité à la maison. »

  • Aller faire une promenade et suivre une thérapie par téléphone plutôt que par Internet.
  • Explorer les possibilités de réserver un espace privé à l’école, chez un.e ami.e ou même dans un centre communautaire local.

Il est l’heure de faire une petite pause et de reposer notre cerveau avec ce petit jeu-questionnaire amusant. Le but est d’avoir du plaisir, mais les questions peuvent aussi t’aider à réfléchir aux points forts que tu as déjà et à ceux que tu peux améliorer lorsqu’il s’agit d’écouter les autres. Ça sonne bien pour toi? (Tu saisis? Ça sonne..? 😉)

Mes ami.e.s diraient que je suis…

Est-ce que ça t’arrive d’interrompre quelqu’un quand il.elle parle? Sois honnête.

Voici à quoi je ressemble quand quelqu’un s’ouvre à moi et me parle de choses difficiles.

Champion.ne de la validation

Tu aimes que les autres se sentent vu.e.s et tu tires une grande fierté de ton talent. Tu as un don pour repérer quelqu’un qui ne va pas bien, mais n’oublie pas que pour devenir un.e champion, il faut de la pratique et du travail. Pour continuer à perfectionner tes capacités d’écoute, n’oublie pas de poser des questions ouvertes, de valider ce que l’autre ressent et de ne pas l’interrompre.

Hocheux.se de tête

Durant une conversation délicate, tu es capable de valider les sentiments d’une personne et de ne pas l’interrompre. Tu hoches souvent la tête pour montrer que tu écoutes. Mais si ton cou a besoin d’une pause, tu peux essayer d’offrir à l’autre un câlin ou une épaule pour pleurer. N’oublie pas de poser des questions ouvertes pour aider l’autre à s’ouvrir et établis un contact visuel pour montrer que tu l’écoutes.

Colleux.se

Les gros câlins enveloppants sont ta spécialité. Quand un.e ami.e a besoin d’un câlin, il.elle se tourne vers toi. Pour être encore plus à l’écoute, n’oublie pas de valider ce que l’autre ressent, de poser des questions ouvertes et d’établir un contact visuel pour montrer que tu l’écoutes. Ça aussi, ça réconforte les gens!

Pro du contact visuel

Tu es tellement doué.e pour établir un contact visuel que tu n’as probablement jamais perdu un duel de regards! Mais ne te limite pas à cette seule compétence; diversifie-toi un peu! Essaie de poser des questions ouvertes et de hocher la tête pour montrer à l’autre que tu l’écoutes. Ta posture est également importante; décroise les bras et détends-toi.

Juste quelques petites questions avant de commencer.

Nous sommes vraiment content.e.s que tu sois là ! Avant de commencer, on aimerait en savoir un peu plus sur toi. Ça nous aide à mieux te connaître et à mieux adapter la formation aux personnes et communautés qui l’utilisent en quête de soutien. Tes réponses resteront bien sûr 100 % confidentielles et ne seront accessibles qu’à l’équipe de Jack.org.

Pour en savoir plus, clique ici ou écris-nous à bethere@jack.org.

Quel nom doit apparaître sur ton attestation?

Vous avez été orienté vers cette page par une école ou une organisation ?

Quelle est ta date de naissance ?

Si vous avez 13 ans ou moins, nous vous recommandons fortement de remplir le Certificat Être là sous la supervision d'un adulte.

À quel genre t’identifies-tu le plus?

Es-tu une personne trans?

Dans quel pays vis-tu?

À quels groupes ethniques ou raciaux t'identifies-tu?

Vous identifiez-vous comme… (cochez toutes les réponses pertinentes)

Maintenant, prends une minute et réfléchis à un moment où un.e ami.e a eu besoin de ton soutien. Dans quelle mesure es-tu d’accord avec les énoncés qui suivent?

(Sois honnête. Tes réponses resteront confidentielles.)

Je suis capable de reconnaître une personne qui a des difficultés de santé mentale.

               Je suis capable d’entamer une conversation avec une personne à propos de sa santé mentale, sans la juger.

Je peux créer un climat de confiance pour aider quelqu’un à se confier sur ce qui le.la préoccupe.

               Je suis capable de trouver des moyens pratiques pour soutenir une personne qui a des difficultés de santé mentale.

               Je suis capable d’établir et de maintenir des limites saines tout en soutenant une personne qui a des difficultés de santé mentale.

Je peux trouver des ressources appropriées en matière de santé mentale pour un.e ami.e.

Je peux aider un.e ami.e à accéder aux ressources appropriées en matière de santé mentale.

Je serais à l’aise de soutenir un.e ami.e qui a des difficultés de santé mentale.

Je me sentirais à l’aise de demander de l’aide si j’avais des difficultés de santé mentale.

Si je vois qu'un.e ami.e ou un.e proche semble traverser une période difficile mentalement, j'essaierais d'engager la discussion avec lui.elle pour en parler.

Pourquoi veux-tu obtenir le certificat Être là? Coche tout ce qui s’applique :

Parfait! C’est parti. Que l’apprentissage commence!

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BRAVO!

Tu as terminé le certificat Être là. Merci de t’informer et de contribuer à créer un monde où nous pouvons tous.toutes mieux nous soutenir les un.e.s les autres.

Permets-nous de te poser quelques petites questions avant de te remettre ton attestation.

               Je suis capable … de reconnaître une personne qui a des difficultés de santé mentale.

Je suis capable … d’entamer une conversation avec une personne à propos de sa santé mentale, sans la juger.

Je peux créer un climat de confiance pour aider quelqu’un à se confier sur ce qui le.la préoccupe.

Je suis capable de trouver des moyens pratiques pour soutenir une personne qui a des difficultés de santé mentale.

               Je suis capable d’établir et de maintenir des limites saines tout en soutenant une personne qui a des difficultés de santé mentale.

Je peux trouver des ressources appropriées en matière de santé mentale pour un.e ami.e.

Je peux aider un.e ami.e à accéder aux ressources appropriées en matière de santé mentale.

Je serais à l’aise de soutenir un.e ami.e qui a des difficultés de santé mentale.

               Je me sentirais à l’aise de demander de l’aide si j’avais des difficultés de santé mentale.

Si je vois qu'un.e ami.e ou un.e proche semble traverser une période difficile mentalement, je me sens capable d'ouvrir la discussion et d'en parler avec lui.elle.

Nous aimerions connaître ton avis sur le certificat Être là.

Indique dans quelle mesure tu es d’accord avec les énoncés ci-dessous.

Le certificat Être là a amélioré ma capacité à reconnaître les signes de difficultés de santé mentale chez une personne.

Après avoir suivi le certificat Être là, je me sens mieux outillé.e pour soutenir en toute sécurité une personne qui a des difficultés de santé mentale.

Après avoir terminé le certificat Être là, je me sens mieux outillé.e pour prendre soin de ma propre santé mentale.

Dans quelle mesure es-tu satisfait.e de ton expérience du certificat Être là?

Changerais-tu quelque chose au certificat Être là?

Prends une minute pour envoyer des mots d’encouragement à une autre personne qui fait son certificat Être là en ce moment.

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Traumavertissement : mentionne les idées suicidaires.

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Benjamin et Sarah : C’était tous les petits gestes qu’elle faisait

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Traumavertissement : mentionne les idées suicidaires

Benjamin : Moi, c’est Benjamin.

Sarah : Moi, c’est Sarah.

Benjamin : Puis, moi, je suis arrivé à Montréal voilà presque cinq ans. Puis j’ai rencontré Sarah quand j’étais au collège; c’était ma prof.

Sarah : Je suis prof de sciences politiques et donc de sciences sociales, de sciences humaines. Les humains sont des gens qui m’intéressent et Benjamin fait partie de ce que j’appelle des étudiants de luxe : curieux, intéressés, intéressants et intègres.

Benjamin : Sarah m’a vraiment aidé quand j’étais au cégep à cause que c’était vraiment une période difficile où… bien, j’avais des crises. Des crises suicidaires, des idées noires, puis c’était aussi beaucoup de… C’était pas comme de l’anxiété ou de la dépression, mais c’était vraiment un amalgame de mal être, là. Je savais où était ma place dans la vie, puis j’avais comme appris beaucoup de choses négatives sur des personnes comme moi.

Sarah : Donc, après que les cours soient finis, il vient me voir dans mon bureau. Mais là je sens qu’on a besoin de parler, de discuter de… Et puis on l’a fait, et puis on parlait, puis c’était agréable, là; c’était pas un fardeau. C’est pas un fardeau, c’est un échange entre deux humains. C’est un échange entre deux humains, puis comme prof, bien, j’ai l’autorité, pas une autorité pour faire du power trip, mais une autorité et je prends pas ça à la légère. Je prends pas ça à la légère; je crois que c’est une expérience, parce que je suis plus vieille, parce que j’ai des expériences dans la vie et que si je peux partager mes expériences puis si je peux être à l’écoute, parce que quelqu’un a besoin de parler, ben, c’est ça.

Benjamin : Ben, moi, j’avais vraiment l’impression que Sarah était là pour moi à cause… C’était tous les petits gestes qu’elle faisait, tu sais. Vu que, moi, y’avait pas beaucoup de personnes autour de moi, tu sais, les messages qu’elle m’écrivait, c’était des fois le seul message que j’avais dans la journée. Un des seuls messages positifs que j’avais.

Sarah : Quand on fait confiance, comme Benjamin m’a fait confiance, ben, la plus belle chose que je crois… la chose la plus importante à faire, c’est d’honorer cette confiance-là. Puis, justement, on n’est pas seul. On n’est pas seul, puis y’a d’autres gens avant nous qui ont lutté pour qu’on puisse tous, avec toutes nos différences, avoir le droit d’être puis d’exister.

Benjamin : Un truc que ça m’a vraiment… que je suis content, en fait, de t’avoir eu dans ma vie, c’est ça m’a vraiment aidé comme à faire un grand changement, tu sais. Parce que des fois, t’arrives dans des moments tellement difficiles, que c’est difficile de… tu ne sais plus où t’en aller, puis t’as tout, puis tu m’as comme guidé. Ah ben, il existe tel, tel chemin, si ça tente que… des personnes comme toi qui ont déjà fait ce chemin-là, qu’il y en a d’autres qui ont déjà fait ça, tu sais. Ça fait que …

Sarah : Et souvent, quand on est en période de vulnérabilité, on se juge tellement, puis on se juge tellement, puis on et tellement en train de se juger. Puis, Benjamin, je lui ai dit plus d’une fois : fous-toi la paix, donne-toi un break parce que là, là, t’es trop dur envers toi-même. Puis ça, je crois que c’est important de le rappeler, parce qu’on croit qu’on est tout seul. On croit qu’on est les pires au monde, etc. Puis, moi, j’ai une orchidée devant moi. Ça fait que… c’est pas la pire au monde, c’est une orchidée merveilleuse, tu sais, donc … Je crois que c’est un privilège d’être prof, puis… justement… pour ces moments-là où tu vois que tu peux avoir un impact sur la vie des gens et que ces gens-là ont de l’impact sur toi aussi.

Text content.

According to Be There, how should you create a safe environment for someone struggling with their mental health?

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A classmate is feeling so anxious about an upcoming exam that they’re nauseous and have barely eaten all week. This change is…

Presque, mais ta réponse n’est pas tout à fait complète.

Bon travail.

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Ali joined the science club

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Fill in the blanks:

🎶 "We're talking 'bout !" 🎵

Almost, but your answer isn't quite complete

C’est exact!

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Vidéos facultatives

Traumavertissement : montionne la dépression et un accident de voiture.

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Amandine et Neil : Je lui ai démontré de l’intérêt

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Traumavertissement : montionne la dépression et un accident de voiture

Amandine : Moi je m’appelle Amandine, j’ai 24 ans, puis j’suis française, puis j’ai rencontré Neil l’année dernière, en novembre. Moi, la première fois que je t’ai rencontré, j’étais quand même pas mal attirée direct. Je savais pas pourquoi, mais je voulais te parler. Je voulais attirer ton attention.

Neil : Amandine avait vraiment toujours le sourire en fait. T’étais vraiment… ça se voyait que t’étais heureuse et joyeuse. C’est ce qui était différent dans ce sens-là où j’pense qu’on a rapidement connecté sur un plan émotionnel, j’imagine, plus rapidement que ce que j’aurais pensé.

Amandine : On aime voyager tous les deux. On était à l’autre bout du monde, complètement dépaysés, juste nous et juste c’était le début de notre relation. Donc on apprenait à se connaître et c’était vraiment… j’sais pas si tu te souviens ce sentiment-là, mais c’était comme… j’avais l’impression qu’il pouvait rien m’arriver et que j’étais tellement en sécurité avec toi. J’ai eu une enfance pas facile. Enfin, j’ai beaucoup souffert dans ma vie et en étant avec Neil, j’avais l’impression que juste y pouvait rien m’arriver en fait. Il a créé, en fait, une sorte safe zone avec son amour sans être trop insistant, juste en étant ensemble, et on a pris notre temps, et c’était naturel. Après l’Islande , en fait moi j’suis retournée 10 jours en France pour les fêtes de Noël, puis en descendant de l’avion, j’ai pris la voiture, il pleuvait et mes pneus ont glissé. En freinant, mes pneus ont glissé, puis ma voiture s’est retournée, puis j’ai fait des tonneaux à 110 sur l’autoroute, puis j’ai fini dans le fossé, la voiture renversée. Puis moi j’avais… j’ai rien eu, mais psychologiquement c’était vraiment un gros traumatisme. Suite à ça, j’ai fait une dépression.

Neil : Je savais que ça allait pas déjà, donc j’me suis vraiment rendu compte seulement à son retour, mais c’était probablement pire que ce que j’imaginais.

Amandine : Je devais rentrer à l’hôpital, il m’a payé des frais d’entrée à l’hôpital et Neil restait avec moi toute la nuit aux urgences jusqu’à 6 heures du matin. Il s’est jamais plaint, il me l’a jamais reproché, il m’en a jamais voulu pour ça. Pour lui c’était, en fait, juste normal qu’il soit là. En fait sans toi, j’pense que j’aurais pas survécu en fait.

Neil : J’pense que c’était une des… une des choses le plus au top qui s’est produit au-delà du choc de l’accident. La joie de vivre que j’avais relevée au début, quand on s’est rencontré, ça avait disparu instantanément et à ce moment-là, j’étais pas capable de dire encore y’a un problème de dépression peut-être, ou quelque chose comme ça. C’était vraiment d’un point de vue santé et finalement, quand les choses ont commencé à se résoudre les unes après les autres, ça allait pas mieux en fait.

Amandine : Et en fait moi, j’voulais pas voir que… moi en fait j’arrivais pas à me rendre compte qu’il avait quelque chose qui allait pas bien, parce que quand on le vit on s’en rend pas forcément compte et c’est Neil qui a tiré la sonnette d’alarme, et qui a dit : « Ben en fait là Amandine j’pense qu’il faut que t’ailles consulter. Y’a vraiment quelque chose qui se passe qui est pas normal. » Puis on s’est relevé ensemble, on s’est battu ensemble et maintenant on va mieux ensemble.

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Olivier et Émilie : J’ai été à l’écoute de ses besoins et de ses désirs

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Olivier : Moi je m’appelle Olivier Lépine.

Émilie : Moi je m’appelle Émilie. On s’est rencontré au bac en première année, puis maintenant on est des colocs.

Olivier : On savait déjà qu’on connectait bien. On a tellement fait de projets ensemble. On en a fait, autant des projets académiques que des projets personnels. On s’est investi dans certains projets en dehors de l’école, puis on savait qu’on avait beaucoup aussi de trucs en commun. Ça fait qu’on… par exemple, les deux on joue de la musique, ça fait que souvent on fait des jams à l’appartement ou des trucs comme ça.

Émilie : Puis aussi, un moment donné Olivier avait eu une période difficile, puis y’était resté une semaine avec mon chum puis moi. Puis ça s’est bien passé à trois dans notre petit 3½, donc ça a été quand même un bon indice que y’ avait du potentiel pour une cohabitation prolongée.

Olivier : La période difficile qu’on parlait c’était celle où je terminais une relation avec mon ex. Ça faisait trois ans qu’on était ensemble, puis là on était rendu où est-ce qu’on habitait ensemble, puis on venait juste d’emménager dans un nouvel appartement. Puis c’était comme une fin de relation qui était un peu difficile, parce que ça se prolongeait un peu sur quelques semaines. Ça se terminait pas vraiment, mais c’était comme un peu un flou, puis c’était… ça fait que c’est ça, c’est une période un peu difficile psychologiquement de ce côté-là, mais c’était aussi quand même difficile parce que c’était une période de transition. Ça fait que dans le fond, quand ça c’est terminé avec mon ex, j’me suis comme ramassé un peu où est-ce que je devais me trouver un autre appartement super rapidement. Puis quelques semaines après, je commençais ma thèse doctorale. Fallait que j’aie mes idées, fallait que je travaille au bureau, il fallait que je fasse plein de choses. Ça fait que beaucoup de stress, beaucoup d’anxiété, beaucoup de responsabilités à gérer. Des… plein de paperasse, plein de choses comme ça. J’me rappelle c’est quand même un moment où c’était pas facile. J’avais de la misère à parler, puis tout, puis je l’ai appelé, puis je lui ai dit : y faut que je me trouve un autre endroit où habiter. Elle puis son copain Mathieu sont venus me… j’me rappelle t’es venue me chercher à l’appartement. Pour être sûr que je puisse me rendre, puis que je me rende bien, puis que ça se passe bien, puis y m’ont hébergé.

Émilie : J’pense que de sentir que t’as des gens avec qui tu peux parler quand t’as envie de parler, pas parler quand t’as pas envie de parler, c’est toujours sécurisant. Donc on pouvait parler n’importe quand de la situation, mais en même temps on pouvait aussi juste se distraire, laisser ça de côté, puis passer des moments agréables. Ça fait que j’pense que ce côté-là aussi ça aidait.

Olivier : Je savais que si pendant un moment y’avait quelque chose qui se passait, puis je ressentais le besoin de me retourner vers vous, puis dire : ça va pas en ce moment, je le ressens que j’ai un sentiment qui est pas positif ben…

Émilie : J’pense que c’est normal de pas savoir quoi faire, de pas savoir c’est quoi, comme la bonne réponse quand quelqu’un a besoin d’aide, mais l’important c’est de laisser beaucoup d’opportunités pour que la personne exprime ses besoins, ses difficultés. Puis de pas forcer les choses, mais de vraiment faire sentir que y’ a de la place pour parler, ou pas, puis que c’est très flexible.

Olivier : C’est un soutien qui a été tout au courant, puis c’est une amitié qui a été tout au courant, ça fait que merci pour ça.

Lire la transcription

Lily: [00:00:00.32] Bonjour, je m'appelle Jinjiet souvent mes amis m'appellent aussi Lily. 

Kangni: [00:00:05.00] Bonjour, Moi c'est Kangni et mes amis m'appellent Kangni. 

Lily: [00:00:08.00] Oui, moi et Kangni, ça fait vraiment très longtemps qu'on s'est connues. En fait, je suis venue au Canada à l'âge de onze ans. Donc Kangni, c'est une, sinon la première amie que je me suis faite au Canada. En fait, on est allées au même secondaire, donc on s'est connues depuis secondaire un. 

Kangni: [00:00:24.00] Donc en secondaire deux, j'avais treize, quatorze ans., je commençais à avoir des questionnements par rapport à mon orientation sexuelle et je pense à cet âge-là par rapport à la sexualité, c'est vraiment juste de la confusion. Les informations par rapport à la communauté LGBT, c'était pas nécessairement accessible non plus, mais à cet âge-là, je savais déjà que c'était tellement une partie importante de moi que je devais la partager avec les gens qui occupaient ma vie au quotidien. Donc, pendant un lunch, comme d'habitude, on mangeait ensemble. Je mangeais avec Lili et une autre amie, puis on s'est assis, puis je leur ai dit “Hey, les filles, je pense que j'aime les filles. Je sais pas ce que ça veut dire, mais je voulais vous partager cette information-là”. 

Lily: [00:01:11.02] En pensant avec du recul, maintenant, à cette époque-là, quand j'avais treize, quatorze ans, j'en ai aucune idée, c'est quoi, une fille qui aime une fille, qu'est ce que ça implique. Venant d'une famille chinoise très traditionnelle, c'est pas quelque chose qu'on me parle, c'est pas des informations que j'ai. Puis aussi dans notre entourage, à l'école secondaire où on était, les cours, c'est pas quelque chose qu'on en parle du tout du tout. Et ce que je peux faire, c'est juste écouter puis essayer de comprendre. 

Kangni: [00:01:45.00] Le fait qu'elle était juste là à continuer à être mon amie, à continuer à entretenir la même relation qu'on avait, c'était encourageant, c'était rassurant. Puis il n'y avait pas de jugement. Je pense que notre relation est juste vraiment basée sur la confiance, puis ça fait longtemps. Et je sais que notre rôle évolue à travers le temps, comme amie, comme personne qui est là pour toi. 

Lily: [00:02:10.00] C'est quelqu'un qui a toujours été là pour moi, qui m'a aidée à retrouver moi-même dans un milieu, un mélange de cultures qui était très difficile pour moi. 

Kangni: [00:02:22.00] Lily c'est une femme résiliente, que j'admire beaucoup mais que je lui dis pas parce que c'est pas comme ça que notre amitié fonctionne. Et je pense qu'à travers toutes ces années, ça a toujours été quelqu'un qui va me ramener à mon humanité puis me ramener à l'adolescente que j'étais il y a dix ans.

Écouter la piste audio

Frédérique & Nicole

Lire la transcription

Nicole: [00:00:01.01] Voici Nicole, ma maman depuis maintenant 31 ans.

Frederique: [00:00:05.18] Voici ma fille Frédérique. Frédérique, c'est un enfant, quand elle était plutôt très jeune,à partir de l'âge de trois ou quatre ans, très curieuse, très allumée. Elle posait toutes sortes de questions, même, tu sais, je veux dire, elle était toujours en train de questionner des choses que normalement, c'est vrai qu'un enfant peut être à cet âge-là, a pas toujours le [00:00:30.00] réflexe ou l'intention de penser à tel événement ou à telle situation.

Nicole: [00:00:37.19] Puis je commençais à avoir beaucoup d'anxiété, des symptômes de ce qu'on, maintenant, de ce que je comprends, qui était une dépression existentielle. Puis, à un moment donné, on était sur l'heure du souper, puis j'ai pas touché à mon assiette. Puis là c'est là que tu m’a dit: “Frédérique, qu'est ce qui se passe?” Puis là, dans ma tête à moi, je vivais tout ça à l'intérieur mais tu savais [00:01:00.00] pas que j'allais pas bien. Mais là, tu m'as vraiment nommé des choses: “Ça fait quelques jours que je vois que t'es moins souriante”. Puis tu m'as vraiment nommé des changements qui s'étaient passés chez moi, notamment le fait que je mange pas. Puis c'est là que j'ai éclaté.

Frederique: [00:01:15.77] Le fait de la voir de même, je me sentais impuissante. Parce que quand tu vis une situation comme elle, elle vit, c'est ton enfant. Mais toi, tu sais, tu veux bien la protéger puis essayer de la rassurer.

Nicole: [00:01:27.86] Tu prenais vraiment le temps d'écouter mes peurs, [00:01:30.00] puis de les dédramatiser.

Frederique: [00:01:33.68] Mais moi j'en avais discuté avec mon médecin de famille. Et puis c'est sûr que ce médecin-là m'avait conseillé de dire “Ben écoute, peut-être qu'elle aurait besoin de voir un psychologue, tout ça”.

Nicole: [00:01:44.42] On dit qu'une mère aime inconditionnellement. Je l'ai vraiment senti ça chez ma mère, parce que même si on essayait de trouver des solutions, par exemple aller au psychologue puis que ça fonctionnait pas nécessairement, j'ai toujours senti qu'elle était là pour moi.

Frederique: [00:01:59.54] Je dois avouer [00:02:00.00] que oui, moi je me sentais impuissante, mais en même temps, j'avais quand même une confiance en Frédérique parce qu'elle voulait vraiment s'aider, se comprendre. Puis, tu sais, c'était pas un obstacle de dire “je vais consulter”, au contraire, fait que ça, ça m'a facilité la tâche.

Nicole: [00:02:18.65] Finalement, on m'a diagnostiqué il y a environ un an avec une douance. Dans le fond, c'est haut potentiel intellectuel. Au début, ça a été difficile pour moi d'y croire parce qu'on pense [00:02:30.00] qu'une douance, c'est un cadeau du ciel. Malheureusement, ça vient avec toutes sortes d'autres aspects qui sont difficiles à vivre et dont j'avais vécu l'hypersensibilité, les remises en question constantes, l'excitabilité. Peu importe ce que je vivais, je ne sentais aucun jugement de sa part, au contraire, de l'écoute. Puis même ton impuissance, je le ressentais, puis je voyais que ça, c'était c'était de l'amour pur dans le fond.

Frederique: [00:02:57.41] Frédérique, je suis très fière de la [00:03:00.00] femme que tu es devenue parce que t'as eu un parcours quand même pas facile dans tes questionnements et tes doutes. Mais dis-toi que maintenant tu es une femme mature, qui comprend bien des choses, qui veut quand même toujours s'améliorer. Puis je suis très fière de toi.

Propose-lui de lui prêter ton vélo ou de l'accompagner dans l'autobus.

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Faites une pause nature ensemble.

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Assume quelques tâches pour elle ou propose-lui de les faire avec elle.

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Suggère-lui une activité qu’elle aime faire, même si ce n’est pas ton activité préférée.

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Rappelle-lui de prendre ses médicaments.

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Propose-lui de lui montrer tes notes de cours.

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Propose-lui de le rencontrer avant son rendez-vous pour relâcher un peu la pression.

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Propose-lui de l’accompagner à son rendez-vous.

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Prépare-lui un repas ou apporte-lui son plat préféré.

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Invite-la à te retrouver après l’école pour faire une pause et pour relaxer un peu.

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Aide-le à se préparer pour sa séance. Écrivez ensemble des questions qu’il souhaite poser à son thérapeute.

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Aide-le à organiser son emploi du temps, à remplir des documents et à bien suivre ses rendez-vous.

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Demande-lui ce dont il a besoin. S’il ne le sait pas, tu peux lui faire des suggestions.

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Demande-lui ce dont elle a besoin. Si elle ne le sait pas, tu peux lui faire des suggestions.

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Demande-lui ce dont elle a besoin. Si elle ne le sait pas, tu peux lui faire des suggestions.

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Faites des recherches ensemble pour comprendre le parcours, l’approche et les valeurs du thérapeute.

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Une amie vit beaucoup d’anxiété et elle passe une très mauvaise journée à l’école.

Elle est vraiment très stressée et épuisée à la fin de la journée, et tu t’inquiètes pour elle. Elle est obsédée par un examen important qui aura lieu demain. Tu sais aussi que les déplacements en transport en commun sont une grande source de stress pour elle.

Ta jeune sœur vit une rupture douloureuse

Elle mange très peu et n’a pas quitté sa chambre de la fin de semaine. Elle a reçu un diagnostic de dépression il y a six mois, et les médicaments semblent l’aider, quand elle se souvient de les prendre.

Un de tes proches amis t’a confié récemment qu’il songeait à voir un thérapeute

Quand tu l’interroges sur le sujet quelques jours plus tard, il affirme avoir un rendez-vous la semaine prochaine, ce qui lui cause beaucoup de nervosité. Il ajoute être très occupé et envisager d’annuler la séance.

Bien joué, merci d’avoir répondu!

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Reviens en arrière et termine la leçon précédente, s’il te plaît.